Les CHU de Bordeaux (1er) et Toulouse (2e) arrivent en tête de la nouvelle édition du palmarès des 50 meilleurs hôpitaux publics étudiés pour la qualité de leurs spécialités médicales ou chirurgicales, publié jeudi dans le magazine Le Point. Nantes et Rennes sont dans les 10 premiers. Pour la 8e année consécutive, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire, dans l’agglomération rennaise, est en tête des 50 meilleures cliniques de France.
Sur le podium des hôpitaux publics, on trouve les CHU de Bordeaux (1er), de Toulouse (2e) et de Lille (3e). Les hôpitaux universitaires de Strasbourg (4e), le CHU de Tours (5e, en hausse), l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (6e, en baisse), le CHU de Grenoble (7e), le CHU de Nantes (8e, en baisse), le CHU de Nancy (9e, en hausse), le CHU de Rennes (10e) arrivent ensuite.
Le ChU de Rouen est 12e, celui d’Angers 17e et celui de Caen 21e, le centre hospitalier du Mans 35e, le CHU de Brest 43e, le centre hospitalier de La Roche-sur-Yon 48e.
Pour figurer au classement final de ce palmarès indépendant, un établissement doit fournir un service médical et chirurgical complet. Six nouvelles activités ont été intégrées (chirurgie de la cornée, des tumeurs du cerveau…) pour établir cette évaluation 2017.
Les établissements spécialisés apparaissent, eux, dans les classements spécifiques (cancers, maladies infantiles…).
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Le centre hospitalier privé de Saint-Grégoire, premier des cliniques
Pour la 8e année consécutive, le centre hospitalier privé Saint-Grégoire, près de Rennes, est en tête des 50 meilleures cliniques de France.
« Notre force est de proposer des durées moyennes de séjours assez courtes,explique Nicolas Bioulou, le directeur.On le doit par exemple à l’utilisation d’un robot avec vision 3 D qui ne fait que quatre micro-incisions mais aussi par l’utilisation du laser. Ça permet de limiter les suites opératoires et optimise le retour à domicile. »
Un classement lancé en 1997
Plusieurs articles accompagnent cette nouvelle édition réalisée, comme les 20 années précédentes, par François Malye et Jérôme Vincent. Créateurs de ce type de palmarès en santé, ils l’avaient commencé sous la forme d’une « liste noire » des hôpitaux, en 1997 dans Sciences et Avenir, avant d’opter pour un classement positif des meilleurs établissements.
Parmi ces articles, une enquête sur un « fléau bien trop négligé en France » : « à cause de plaies mal ou pas du tout soignées, chaque année près de 8 000 malades sont amputés d’un membre inférieur ». Des amputations qui seraient trois fois plus fréquentes en France qu’en Italie, deux fois et demie plus courantes qu’au Royaume-Uni ou en Suisse d’après le Panorama de la santé 2015 de l’organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE).
Pour un spécialiste, le Dr Pierre Sérusclat, « il faut construire des centres du pied diabétique spécialisés » afin que cessent les amputations évitables.
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