La gale s'est déclarée entre les murs de la clinique du Pont de Chaume à Montauban (Tarn-et-Garonne), rapporte La Dépêche dans son édition du 7 octobre. Le comble pour un établissement de soin. Tout a commencé durant l'été 2017. L'affection dermatologique, très contagieuse, s'était propagée à huit membres du personnel de la clinique. Plusieurs semaines après, le parasite n'est pas éradiqué.
"On pensait la situation bien réglée et nous voilà à nouveau confrontés au même type de problèmes", témoigne un salarié de la clinique dans les colonnes du quotidien régional. Des mesures ont d'ores et déjà été prises pour que cela ne devienne qu'un mauvais souvenir. Lavage des draps à haute température, désinfection des chambres, désinsectisation du mobilier... Un grand ménage d'automne pour éradiquer ces parasites qui se transmettent par contact direct entre les personnes.
"Dès le premier épisode survenu cet été qui concernait exclusivement huit membres du personnel, nous avons pris toutes les mesures de précaution pour trouver l'origine de ce phénomène en lien étroit avec l'ARS [Agence régionale de santé, ndlr] et la médecine du travail", déclare le directeur de l'établissement, Didier Godec. "Ces derniers jours, la récidive observée du phénomène chez quatre membres du personnel concerné initialement nous oblige à reconduire l'application des mêmes mesures sanitaires. [...] Aucune contamination n'ayant été déclarée chez nos patients", ajoute-t-il.
Bénigne, la gale peut néanmoins se révéler gênante pour le porteur du parasite. Elle peut provoquer des lésions cutanées et des démangeaisons. Si elle se soigne facilement, la guérison totale peut prendre plusieurs semaines.
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