Procès de Maelyne au Mans : 18 ans de réclusion pour le père

Dans la nuit, du 27 au 28 février 2015, Maelyne est admise aux urgences pédiatriques au CHU du Mans. Mais les médecins ne réussiront pas à la sauver. La fillette meurt après avoir absorbé des doses massives d'anxiolitiques et d'antidépresseurs. C'est le père qui avait appelé les secours prétextant que Maelyne avait bu un verre de vin et avait fait un malaise.

Lors de ce procès qui a duré cinq jours, on espérait avoir un peu plus d'explications sur les raisons de cet empoisonnement. Mais les témoignages de ce couple vivant à Champagné dans la Sarthe ont été confuses. Ils ont commencé par nier avoir administré des médicaments à leur bébé avant de se rejetter leurs responsabilités l'un sur l'autre.

Le couple était visiblement à la dérive, dépassé, en grande précarité. Un père violent, malade, dépressif. Une mère effacée. Et ce geste fatal qui a tué Maelyne. Sa soeur, agée de trois ans à l'époque des faits, avait aussi absorbée le cocktail mortel, mais elle en a réchappé.

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