Search

Choc toxique lié aux règles. 5 cas en Pays de la Loire en 2013 et 2016

Le bulletin épidémiologique de Santé publique France le rapporte : cinq cas de syndromes de choc toxique staphylococcique, liés à l’utilisation de tampons périodiques, ont été signalés à deux reprises en Pays de la Loire, en 2013 et en 2016. Les cinq cas ont concerné des jeunes femmes de 12 à 21 ans, de Loire-Atlantique et de Vendée, dont des sœurs jumelles. Ils étaient liés à une mauvaise utilisation. Elles se sont rétablies.

Cinq cas de syndromes de choc toxique staphylococcique (CTS), liés à l’utilisation de tampons périodiques, ont été signalés à deux reprises en Pays de la Loire, en 2013 et en 2016. Les cas ne sont pas récents, mais ils apparaissent dans le bulletin épidémiologique de Santé publique France, publié ce 23 janvier. Les auteurs du rapport en profitent pour rappeler les règles de bonne utilisation des tampons.

Mauvaise utilisation

Les cinq cas ont concerné des jeunes femmes de 12 à 21 ans, de Loire-Atlantique et de Vendée, dont des sœurs jumelles. Il s’agit d’une affection rare (environ 20 cas décrits en France par an par le Centre national de référence (CNR) des staphylocoques), causée par une souche de staphylococcus aureus productrice de toxine TSST-1.

« Les cinq jeunes filles ont toutes ont été hospitalisées en réanimation », indique le bulletin et sont remises depuis. Elles souffraient de fièvres, éruptions cutanées, hypotensions et atteintes de plusieurs organes.
L’investigation menée auprès des jeunes filles a mis en évidence une mauvaise utilisation de ces tampons : « Le tampon était porté la nuit (soit une durée d’utilisation supérieure à huit heures) par 4 cas et utilisé avant la date attendue des règles pour un cas », note Santé publique France.

Le choc toxique staphylococcique menstruel est rare mais nécessite un diagnostic et une prise en charge rapide. Il doit être évoqué chez des femmes jeunes, sans antécédents particuliers, présentant un syndrome de choc en période menstruelle, et notamment en cas d’utilisation de tampons ou de coupes menstruelles. Suite à ces signalements, des recommandations ont été transmises aux services de réanimation de la région.

Les recommandations

Les jeunes filles et les femmes qui utilisent des tampons ou des coupes menstruelles peuvent prévenir le CTS
et réduire les risques liés à leur utilisation en suivant les recommandations suivantes :
_ lire la notice qui accompagne les tampons et suivez toutes les instructions ;
_ se laver les mains au savon avant d’insérer ou de retirer un tampon, une coupe menstruelle ;
_ changer de tampon toutes les 4 à 8 h et évitez d’en porter la nuit : n’utilisez un tampon que pendant
une partie de la journée en alternant l’utilisation des tampons et des serviettes hygiéniques.
_ ne pas oublier d’enlever le tampon ;
_ attendre le début de vos règles avant d’utiliser un tampon.
_ utiliser des tampons ayant un pouvoir absorbant minimal nécessaire pour répondre à vos besoins
personnels. Le risque de contracter un CTS est plus élevé avec des tampons très absorbants.

Lire le rapport complet.

Let's block ads! (Why?)

https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/choc-toxique-lie-aux-regles-5-cas-en-pays-de-la-loire-en-2013-et-2016-5519119

Bagikan Berita Ini

Related Posts :

0 Response to "Choc toxique lié aux règles. 5 cas en Pays de la Loire en 2013 et 2016"

Post a Comment

Powered by Blogger.