À la une : un espoir dans la lutte contre le cancer.
"Elles sont un miracle. On me les a proposé parce qu’il n’y avait plus d’autres choix raconte Clément,19 ans, atteint d’une leucémie, diagnostiquée il y a un an. Après plusieurs mois de calvaire il va pourvoir reprendre ses études. Ça a tout simplement sauvé mon fils", dit ISABELLE.
Si Clément en est là aujourd’hui c’est grâce aux CAR T cells. Nom de code pour ce nouveau traitement contre certains cancer du sang dont le Parisien nous apprend l’existence ce matin : La découverte de l’année titre le journal. Cette thérapie, apparue dans les années 80 puis perfectionnée repose sur une simple injection. Elle permet alors la modification en laboratoire de certaines cellules du patient, les lymphocytes T, pour les munir d’un récepteur capable de traquer les cellules malades. Pour l’instant, les CAR T CELLS ont été utilisée sur une trentaine de patients mais deux hôpitaux parisiens vont pouvoir développer ce médicament. En matière de guérison des cancers, on a plutôt tendance à vouloir rester prudent avec 450.000 nouveaux cas chaque année et 150.000 personnes qui en meurent. Mais c’est indéniable, ce papier donne espoir, notamment parce qu’ils donnent la parole à des chercheurs et des médecins raisonnables. Nicolas Boissel est l’un d’entre eux et pour lui cette thérapie est "plus que prometteuse, c’est une révolution".
En revanche, il n’y aura pas de révolution des jeunes filles en Argentine.C’est comme cela que l’on surnomme désormais les jeunes militantes pour l’avortement qui ont donc échoué à convaincre leurs sénateurs.
La presse en parle encore beaucoup ce matin. À la Une du Monde, un dessin de Plantu nous montre une femme enceinte la tête baissée trainant un boulet à son pied droit sur lequel repose la tête du Pape, symbole du poids de l’Église catholique dans ce scrutin. Et puis il y a aussi cette photo, signée d’Etan Abramovicth pour l’AFP qui revient beaucoup dans vos journaux et sur internet. On y voit une militante désespérée après ce vote, elle semble hurler. Collée à elle, deux autres jeunes femmes le visage fermé, recouvertes de vert, couleur symbole du droit à l’avortement en Argentine.
Eux se sentent abandonnés et inutiles. Du coup, ils jettent l’éponge.
Vague de démission chez les maires de France. C’est à la Une du Figaro. On a déjà parlé du quotidien de plus en plus lourd des élus locaux mais ce qui est intéressant dans ce papier ce sont les chiffres : Depuis les dernières élections municipales de 2014 : plus de 1.000 maires ont claqué la porte. Et il s’agit uniquement de départs volontaires. Un chiffre précise l’article qui a presque doublé, plus 90%, depuis la précédente mandature à la même période et cette vague s’est amplifié depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron. "J’étais plein d’enthousiasme quand je me suis présenté, témoigne YVES GIRARGOT, il est la Maire de bourbon l’Archambault, 2600 âmes. Mais les restrictions budgétaires sont arrivées et j’ai vite déchanté". En tant que candidat, il avait promis la construction d’une maison de santé mais il explique : "À partir du moment où je ne pouvais pas tenir ma promesse j’ai préféré démissionner". Manque de moyens, budget de plus en plus serré, excès de nouvelles normes, incivisme croissant. L’article nous explique pourquoi tous ces élus sont à bout. Plus particulièrement dans les départements ruraux. Dans son édito, Yves Thréard dénonce un malaise profond que la politique du gouvernement ne semble pouvoir enrayer.
Le gouvernement qui est fragilisé par une nouvelle affaire.
L’affaire Alexis Kohler : secrétaire général de l’Élysée aujourd’hui soupçonné de conflits d’intérêt après des révélations de Mediapart. ET si les accusations contre lui avaient un impact plus grave que l’affaire Benalla, demande le Huffington Post. Dans Libération, récit du rôle crucial de ce bras droit du président à l’Élysée. Clé de voute, centre névralgique du système Macron. En résumé, Alexis Kohler gère la boutique au quotidien. Les journalistes Dominique Albertini et Nathalie RAULIN racontent Sur le pont en permanence les lumières de son bureau sont souvent les dernières à s’éteindre ou les premières à s’allumer. Au risque de l’épuisement, selon certains collaborateurs.Cette affaire sera sûrement un sujet brulant de la rentrée du gouvernement, l’opposition l’attend au tournant.
On termine avec la vague la plus monstrueuse du monde.
Tehahuppo. Huit lettres pour une vague qui peut mesurer le double dans ses plus mauvais jours, quelques fois par an. Elle se trouve à Tahiti où commence ce soir (19 heures, heure française) l’un des grands rendez-vous du surf mondial. À cette occasion, l’Équipe nous parle de ce fantasme absolu de tous les surfeurs situé en plein milieu du Pacifique. Elle est magnifique, c’est une femme selon les surfeurs. Mais attention : On ne s’y aventure pas si on n’est pas un local, un professionnel ou un amateur aguerri aux gros rouleaux. "À la moindre erreur de jugement ou de placement écrit le journaliste David Michel. L’épaisseur affolante de sa lèvre peut vous plaquer comme une crêpe sur le méchant récif, à fleur d’eau". Voilà de quoi calmer les esprits, même le numéro un mondial le brésilien Filipe Toledo est passé tout près de la grosse correction. Il y a quelques jours, il est venu s’entrainer et il s’en est sorti avec un dos maculé de sang et de profondes cicatrices. Tehahuppo serait donc méchante et n’aime pas les autres femmes. L’article nous apprend que depuis 1999, date de la première compétition sur le monstre tahitien, les femmes n’ont jamais été invitées à défier la vague. Pourtant, les championnats de surf sont des championnats mixtes mais visiblement pas tout le temps, pas quand le niveau est trop élevé.
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