
Les états membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), réunis à Genève du 20 au 28 mai, ont intégré le burn-out à la Classification internationale des maladies de l’OMS, ce registre sert de base pour établir les tendances et les statistiques sanitaires. Son entrée dans cette classification est le fruit de nombreux rapports d’experts de la santé dans le monde entier.
La maladie intègre la section des « problèmes associés » à l’emploi ou au chômage et porte désormais le nom de code QD85.
La pathologie est décrite comme « un syndrome (…) résultant d’un stress chronique au travail qui n’a pas été géré avec succès. Elle se caractérise par trois éléments : un sentiment d’épuisement, du cynisme ou des sentiments négativistes liés à son travail et une efficacité professionnelle réduite ».
Cette nouvelle reconnaissance permet aux professionnels de la santé de pouvoir échanger des informations sanitaires partout dans le monde et ainsi pourquoi pas trouver un traitement efficace.
Malgré l’absence de données officielles, l’Institut de Veille sanitaire (InVS) estime que 30 000 personnes sont touchées par cette maladie en France. Mais ce chiffre est bien en deçà de la réalité pour un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels, on serait plus proche des trois millions d’après ConsoGlobe.
La nouvelle classification a été officiellement adoptée au cours de cette 72e assemblée mondiale et entrera en vigueur le 1er janvier 2022. Le trouble du jeu vidéo a été ajouté à la section sur les troubles de la dépendance. La nouvelle classification de l’OMS propose aussi un nouveau chapitre sur la médecine traditionnelle.
Les personnes transgenres sont cependant toujours considérées comme malades, « l’incongruence de genre » passant de la catégorie des troubles mentaux à un nouveau chapitre consacré à la santé sexuelle.
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