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Les parents d'un bébé né à Toulouse en plein coronavirus racontent leurs peurs et leurs difficultés - LaDepeche.fr

l'essentiel Aliénor est née à Toulouse avec deux mois d'avance le 25 février dernier. Alors que l'épidémie de coronavirus commençait à faire des ravages, ses parents ont accepté de raconter les difficultés auxquelles ils ont été confrontés.

Le 25 février dernier, Bérangère et Charles-Antoine deviennent parents pour la première fois, leur petite fille Aliénor naît à Toulouse avec deux mois d’avance. Un bonheur en demi-teinte : ce même jour, le couple doit affronter la perte de leur petit garçon, Paul-Emile, le frère jumeau d’Aliénor. D’abord hospitalisée en soins intensifs à l’hôpital Purpan, Aliénor est ensuite transférée à la clinique Ambroise Paré. Bérangère et Charles-Antoine vivent en direct l’arrivée de l’épidémie à Toulouse et ses conséquences.

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«Notre fille a été transférée car l’hôpital se préparait à affronter une vague de patients atteints du coronavirus. Nous avons été prévenus au dernier moment, c’était assez compliqué à gérer», raconte Bérangère. Une fois leur bébé hospitalisée à la clinique, les parents n’ont pas le droit de la voir ensemble, ils sont obligés d’y aller à tour de rôle. Alors que les hôpitaux toulousains comptent leurs premiers malades, aucun matériel de protection ne leur est fourni. « Même les soignants n’avaient pas le matériel suffisant pour se protéger et beaucoup continuaient à travailler en étant malades », souligne Charles-Antoine.

Les Toulousains répondent à l'appel à l'aide

Très inquiète pour leur santé, et notamment celle de sa petite-fille, Joëlle, la mère de Bérangère, publie un appel à l’aide sur le réseau social Facebook. Très rapidement, une chaîne de solidarité se met en route.

« Nous avons été très touchés : nous avons pu bénéficier de masques, de gels hydroalcooliques. On nous a proposé de loger dans des appartements gratuitement. La personne chez qui nous dormions en Airbnb nous a fait payer une somme modique. Dans ce contexte très difficile, ça a été un vrai souffle d’air», témoigne la jeune maman. 

Depuis mardi, le couple est un peu plus rassuré : leur bébé a de nouveau été transféré, mais à Cahors, une ville qui compte encore peu de cas de coronavirus. «Nous sommes soulagés d’être loin de l’épidémie et de pouvoir enfin être tous les trois, confie Bérangère. Nous remercions tous les soignants et toutes les personnes qui nous ont aidés. » 

Malgré leur joie d’être de nouveau réunis, les jeunes parents ne sont pas totalement sereins. Ils ne peuvent toujours pas embrasser leur enfant et sont contraints de porter un masque dès qu’ils l’approchent. «On a pu être contaminés lors de nos séjours à l’hôpital et être porteurs sains. Nous n’avons pas été testés, or, nous pouvons être potentiellement dangereux pour notre fille», explique Bérangère.

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