Bonjour. S'il est préférable a priori d’avoir une certitude diagnostique, il faut mesurer la qualité d’une information médicale à la lumière des aspects pratiques. Un scanner pulmonaire permet de diagnostiquer des lésions dans cet organe, mais la première information recherchée est de savoir si une personne est infectée par le SARS-CoV2. Une forte présomption peut exister sur la base de signes cliniques (fièvre, fatigue, toux, mais aussi perte de l’odorat, du goût…) et la notion d’un contact avec une personne infectée. Une test par PCR après prélèvement dans le nez identifiera le SARS-CoV-2. Le scanner n’a pas de pertinence pour les formes bénignes qui représentent l’immense majorité des infections par ce nouveau coronavirus.

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