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DIRECT. Coronavirus en France : plus de 200 clusters du Covid, mais qui restent isolés CORONAVIRUS. Le ministère de la Santé a identifié, au total, 200 clusters en France depuis le mois de mai. Mais les "zones d'activité du virus restent cantonnées à des lieux précis", a précisé Olivier Véran. Les dernières infos sur le Covid en France.

Comment évolue l'épidémie de coronavirus en France ? La propagation du Covid 19 est maîtrisée rappellent les autorités publiques, mais demeure sous extrême surveillance, par crainte d'un rebond généralisé dans les prochaines semaines. Pour l'heure, les résurgences qui apparaissent sont très localisées. "Depuis dix semaines consécutives, le nombre de cas se réduit (...) Il n'y a pas eu de diffusion communautaire, à partir d'un cluster. Les zones d'activité du virus restent cantonnées à des lieux précis", a indiqué sur RTL ce jeudi matin Olivier Véran. Le ministre de la Santé estime le nombre de clusters apparus en France depuis le début du déconfinemlent à "plus de 200". 91 sont encore actifs et "en cours d’investigation". Le ministre a par ailleurs indiqué que le gouvernement avait préparé "un plan en cas de rebond de l'épidémie de manière à éviter de revenir à une solution de confinement généralisé". Et d'ajouter : "Nous prévoyons une protection des personnes les plus fragiles, une protection dans les Ehpad, une politique renforcée de tests".

Si le Covid circule encore en France, la maladie n'est pas du tout présente de la même manière sur le territoire français. A titre d'exemple, selon les toutes dernières données de Santé Publique France, on compte 10 fois plus de cas d'hospitalisations pour coronavirus en Ile-de-France que dans ces 4 régions réunies : Bretagne, pays de la Loire, Nouvelle Aquitaine et Occitanie. Il y également nettement plus de patients en réanimation dans la région francilienne que dans tous les autres territoires réunis. Attention, cela ne signifie pas que le Covid a disparu de certains départements, mais que l'activité de la maladie est latente. Il demeure impératif de respecter les gestes barrières, les distanciations sociales et toutes les recommandations des autorités sanitaires pour empêcher la résurgence d'une 2e vague.

19:01 - Revalorisation salariale : des "effets d'annonce" ? Ce que disent les syndicats

C'est ce que dénoncent d'ores et déjà les syndicats après l'annonce de la rallonge par Olivier Véran jeudi. Comme le rapportent notamment Les Échos, si 7 milliards sont annoncés par le gouvernement, dans les faits, les sommes ne seront pas toutes débloquées du jour au lendemain. Cela devrait se faire progressivement. De plus, l'enveloppe devra également permettre de revaloriser le secteur privé et ne concernera donc pas le seul secteur publique. Les partenaires sociaux estiment que les 500 000 salariés supplémentaires en question prendraient alors à eux seuls déjà deux milliards d'euros, soir près d'un tiers de l'enveloppe globale. Enfin, la revalorisation salariale est estimée à 35 euros nets mensuels pour tous, voire jusqu'à 80 euros pour les plus chanceux. Des chiffres loin de rivaliser avec les 300 euros demandés depuis plus d'un an par les hospitaliers.

18:46 - "Ségur de la santé" : Olivier Véran propose 500 millions d'euros en plus pour les salaires

La facture potentielle du Ségur de la santé pourrait finalement atteindre les 7 milliards d'euros, contre 6,5 jusqu'à présent. Jeudi matin, le ministre de la Santé Olivier Véran a proposé une rallonge supplémentaire de 500 millions d'euros de revalorisation salariale pour le personnel hospitalier, annoncent notamment Les Échos ce jeudi. Mais les syndicats dénoncent déjà des "effets d'annonce". 

18:32 - Surmortalité liée au coronavirus en Île-de-France : les conditions sociales sont prédominantes

Selon une étude de l’Observatoire régional de santé publiée mercredi dans Le Parisien, si l'âge a beaucoup été mis en avant pour expliquer la surmortalité liée au coronavirus, ce ne serait pas le seul facteur à prendre en compte. Les conditions sociales seraient en effet prédominantes. "À âge égal, les zones les plus défavorisées ont payé le plus lourd tribut durant l'épidémie de Covid", expliqué au quotidien de la capitale Isabelle Gremy, médecin épidémiologiste et directrice de l'Observatoire régional de santé (ORS).

18:16 - Quelle situation en Île-de-France lors du dernier point mercredi ?

Si les chiffres quotidiens ne devraient plus trop tarder, qu'en était-il hier, mercredi 1er juillet, dans la région la plus touchée par le coronavirus ? Au cours des dernières 24 heures, trois décès de plus avaient été rapportés, portant à 7 441 le nombre de morts au total. Mercredi, 286 personnes se trouvaient toujours en réanimation, contre 298 mardi. Enfin, l'Île-de-France comptabilisait 3 943 personnes en cours d'hospitalisation. 

18:00 - Un nette augmentation de la mortalité par rapport à 2019

D’après une étude de l’INSEE, le Haut-Rhin a un taux de mortalité excédentaire de 112%, la Seine-Saint-Denis de 110% et le Val-d’Oise de 92%. A Pontoise, commune située dans le Val-D'Oise, la surmortalité par rapport à 2019 est de 150%.

17:40 - L'ABX464, un antiviral, entre en phase d'essai clinique

L’antiviral de la biotech française Abivax — baptisé ABX464 — est entré en phase d’essai clinique ce jeudi 2 juillet 2020. Le premier sujet est un patient Covid+ hospitalisé au CHU de Nice. 1 034 patients à risque élevé vont être inclus dans cet essai clinique. "L’objectif principal de cet essai est de valider le potentiel d’ABX464 à limiter la réplication virale chez les patients ainsi que l’inflammation sévère qui mène au syndrome de détresse respiratoire aiguë", a indiqué la direction d’Abivax dans un communiqué. In vitro, le médicament a démontré "un effet antiviral marqué". Les résultats sont attendus d’ici à la fin de l’année. 

17:20 - Maine-et-Loire : les centres de consultation dédiés au Covid-19 ont fermé

Les 28 centres de consultation dédiés au Covid-19 dans le Maine-et-Loire ont fermé leurs portes le 30 juin dernier. L’ARS a indiqué qu’ils "pourront être activés" à nouveau "si nécessaire". L’organisme de santé a détaillé : "Cette organisation reposant sur les médecins traitants a permis d’assurer une sécurisation des prises en charge des patients et de l’exercice des professionnels de santé concernés dans le cadre de l’épidémie Covid-19, de limiter la propagation du virus en accueillant les patients dans des structures dédiées, de maintenir l’accueil de patients non suspects de covid en particulier les patients ayant des pathologies chroniques dans les cabinets de ville habituels, d’éviter la saturation des appels au SAMU CENTRE 15, et de limiter l’engorgement des urgences du CHU et des CH du département."

16:55 - Xavier Bertrand sur les masques : "c'est un problème de vigilance et de moyens budgétaires"

Auditionné par la commission d'enquête sur le Covid-19, Xavier Bertrand, ancien ministre de la Santé, a affirmé que "la pénurie des masques a fixé en quelque sorte la doctrine publique." Le président du conseil régional des Hauts-de-France a interrogé : "Et pourquoi il y a eu pénurie ? Parce que les masques il faut s'en occuper et il faut en acheter. C'est un problème de vigilance et de moyens budgétaires. La question qui se pose c'est est-ce que la Santé passe au-dessus du reste ? Oui ou non. Et est-ce que les logiques financières, comptables et court-termistes nous empêchent d'être suffisamment protégés ? Ma réponse c'est non."

16:55 - Plus de 160 000 nouveaux cas de Covid-19 par jour

Lors d’un points sur l’évolution du coronavirus dans le monde, Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé, a alerté : "Depuis une semaine, le nombre de nouveaux cas dépasse les 160 000 par jour". Aussi, "60% de tous les cas de Covid-19 recensés jusqu'à présent ont été signalés au cours du mois dernier", a-t-il indiqué.

16:35 - La HAS favorable au remboursement d’un masque chirurgical fabriqué par le laboratoire Majorelle

Dans un nouvel avis, la Haute autorité de santé s’est prononcée en faveur du remboursement d’un masque chirurgical fabriqué par le laboratoire Majorelle. La commission d'évaluation des dispositifs médicaux a "recommandé que le masque chirurgical Assanis soit pris en charge pour les patients atteints de Covid-19 et les patients à haut risque de développer une forme grave d'infection" au SARS-CoV-2.

15:45 - Le gouvernement demande aux entreprises de "prévoir 10 semaines de stocks de masques"

Lors d'une audition par la délégation aux entreprises du Sénat, a secrétaire d'Etat à l'Economie, Agnès Pannier-Runacher a affirmé : "Nous préparons la rentrée et il y a un risque de re-circulation du virus [...], et nous demanderons aux entreprises de prévoir 10 semaines de stocks de masques, avec un petit rappel du fait que nous avons désormais des producteurs français."

15:35 - 3 nouveaux cas à La Réunion

D'après les chiffres de la préfecture de La Réunion et de l'ARS, trois nouveaux cas de Covid-19 ont été enregistrés ce jeudi 2 juillet 2020, dont un cas importé et deux cas autochtones. Depuis le 11 mars 2020, La Réunion a enregistré 531 cas.

15:25 - Le Conseil scientifique qualifie d'"infamants et dépourvus de fondements" les propos du Pr Raoult

Dans une lettre adressée à l’Assemblée nationale, Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique a réagi aux propos du Pr Raoult devant la commission d’enquête . "A la suite des déclarations du Pr Raoult devant la commission d’enquête le 24 juin 2020, les membres du conseil scientifique Covid-19 considèrent ses propos et insinuations comme infamants et dépourvus de fondements", a-t-il écrit. "Les membres du conseil scientifique souhaitent vous faire part de leur vive réprobation à l’endroit d’allégations sans fondement tenues par le Pr Raoult pourtant sous serment, ainsi que de propos manifestement outranciers dont les intentions et les prétentions ne lui semblent plus guère relever du registre de la science", a conclu Jean-François Delfraissy.

15:15 - Le coronavirus reconnu comme maladie professionnelle

Dans un communiqué commun, Olivier Véran, le ministre de la Santé, et Muriel Pénicaud, la ministre du Travail, ont annoncé, mardi 30 juin 2020, la reconnaissance en maladie professionnelle du coronavirus. Cette reconnaissance sera automatique pour les soignants et facilitée pour les autres. La démarche permet la prise en charge des frais de soins "à hauteur de 100% des tarifs d’assurance maladie", ainsi qu’une prise en charge "plus favorable des indemnités journalières" et "une indemnité (rente ou capital) en cas d’incapacité permanente". 

15:00 - Le Sénat rejette le projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire

Ce jeudi 2 juillet 2020, le Sénat a rejeté le projet de loi organisant la sortie de l'état d'urgence sanitaire le 11 juillet prochain, avec de possibles restrictions jusqu'à l'automne. Philippe Bas (LR) a averti : "Nous sommes en désaccord avec le texte que vous proposez". Selon lui, le gouvernement "veut conserver les moyens de l'état d'urgence sans le dire". "Nos concitoyens ont plus besoin de vérité, de responsabilité que de risquer une forme d'infantilisation", a-t-il clamé. La lecture définitive devrait avoir lieu, ce jour, devant l'Assemblée nationale.

14:50 - 29% des Français estiment que la situation sanitaire se détériore

Selon un sondage YouGov pour Le HuffPost, paru le 2 juillet 2020, 55% des Français jugent que la situation sanitaire s’améliore en France, contre 80% début juin. A contrario, 29% des personnes interrogées estiment que la situation se détériore, soit 21 points de plus qu’en juin. Aussi, 62% des sondés considèrent que l’épidémie se détériore sur le plan mondial, soit 18 points de plus qu’il y a 7 jours.

14:20 - Jean-Paul Hamon (Fédération des médecins de France) estime que "Roselyne Bachelot ferait mieux de se taire"

Lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la crise sanitaire du coronavirus, Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la Santé, a dénoncé une attitude "d’infantilisation" généralisée. "Enfin, des médecins qui n'avaient pas de masques dans leur cabinet, qui n'ont pas de blouse? [...] On attend que le préfet ou le directeur de l'ARS vienne avec une petite charrette pour porter des masques?", a-t-elle raillé. Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, président de la Fédération des médecins de France, a vivement réagi à ces propos sur FranceInfo. "Roselyne Bachelot ferait mieux de se taire plutôt que de faire le clown devant la représentation nationale", a-t-il asséné. Il a répliqué : "on a assumé sans protection, on a affronté cette pandémie, on a eu 51 morts dont 46 parmi les médecins libéraux. Plus de 5 000 médecins libéraux ont été contaminés. On aimerait bien que Madame Bachelot ait une attitude un peu plus digne."

13:00 - Sibylle Bernard-Stoecklin (Santé Publique France) : "nous nous préparons à une seconde vague"

Le Dr Sibylle Bernard-Stoecklin, épidémiologiste à Santé Publique France, a estimé dans Les Echos qu’aujourd’hui "nous ne sommes pas capables de dire avec certitude si la circulation du virus va s'intensifier à nouveau cet été, cet automne ou cet hiver." Toutefois, "nous nous préparons à une seconde vague, qui est tout à fait probable", a-t-elle certifié. Son confrère, Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, a complété : "Comme les autres virus respiratoires, le virus devrait revenir en Europe quand les températures seront plus clémentes pour lui, c'est-à-dire froides, automne ou hiver." Il a justifié : "C'est ce qui a été vu avec les quatre dernières pandémies grippales [NDLR : de 1918, 1957, 1968 et 2009]."

12:40 - Eric Ciotti : la crise du Covid-19 "n’a pas vraiment été anticipée"

Eric Ciotti (LR), rapporteur de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur le Covid-19, a expliqué sur France2 : "J'ai le sentiment qu'une crise de cette nature [Covid-19] n’a pas vraiment été anticipée et qu'on a un peu baissé la garde par rapport au degré de protection qu'on avait jusqu'en 2012. Notamment lorsque Nicolas Sarkozy avait préparé le pays à la grippe H1N1." Le député a précisé que "la commission d'enquête n'est pas simplement là pour établir des responsabilités, mais aussi pour émettre des propositions. Si demain nous sommes confrontés à la même situation, il faudra être prêt."

12:15 - Depuis le début de l'épidémie, 1 473 malades sont décédés en Alsace

D'après les chiffres de Santé Publique France, publiés le 1er juillet 2020, depuis le début de la crise du Covid-19, 1 473 malades sont décédés en Alsace, dont sept au cours de ces 24 dernières heures. 538 patients sont actuellement hospitalisés, dont 19 en réanimation. En outre, 5 364 malades ont pu regagner leur domicile.

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Le dernier bilan de l'épidémie de coronavirus en France a été communiqué mercredi 1er juillet par Santé publique France. Voici selon les données des autorités, la situation sanitaire en France ce mercredi soir :

NB : les données relatives aux personnes hospitalisées et en réanimation présentées ci-dessus correspondent au nombre de patients en cours de soins et non au cumul depuis le début de l'épidémie. En cumul, on enregistre 104 713 hospitalisations. De même, l'évolution des hospitalisations et des cas en réanimation en 24 heures correspond à des chiffres net, tenant compte des guérisons et des décès. Dans les dernières 24 heures, en brut, 106 hospitalisations de plus ont été enregistrées et 17 admissions en réanimation.

Les autorités publiques et sanitaires ne cessent de le rappeler : l'épidémie de coronavirus en France est sous contrôle, mais il est impératif de rester extrêmement vigilant sur l'éventualité, considérée comme très probable, d'une seconde vague. La prudence est d'autant plus grande que la résurgence de la maladie semble se faire de manière soudaine et explosive sur des territoires très localisés, avec une logique très prononcée de "foyers épidémiques". L'ARS de Normandie est d'ailleurs sur le qui-vive et alerte sur des manifestations très surprenantes de la maladie. Dans la région, le R0, qui correspondant au nombre de personnes qu’un malade positif contamine, est un peu redescendu, mais il reste nettement au-dessus de 1, à 1,37. Et les situations sont très disparates : comme le rapporte Le Parisien, l'agglomération de Rouen concentre à elle seule 7 des 19 foyers épidémiques de la région et 75 % de la vingtaine de nouveaux cas quotidiens déclarés en Normandie. Au total, autour de 80 "clusters" sont surveillés de près en France, ont 40% avec une "criticité élevée".

Comment faire face à la manière dont revient, localement le coronavirus ? Ce mercredi 1 juillet sur France Info, Martin Hirsch, le patron de l'AP-HP, a bien insisté sur le fait que les médecins hospitaliers se préparaient à un rebond de l'épidémie et qu'ils étudiaient avec précision comment la maladie évoluait. "Pas passivement comme les surfeurs qui attendent la vague dans le dos", a-t-il assuré, mais au contraire, de manière pro-active et en cassant les premières dynamiques d'une résurgence. En Ile-de-France d'ailleurs, une grande campagne de tests, expérimentale, a débuté, avec pour objectif de mieux cerner le virus. Des médecins sont donc mobilisés pour testés "massivement" dans les territoires où une réapparition soudaine, même limitée, du Covid. Sont testées, donc, dans ce dispositif, des personnes ne présentant aucun symptômes. Une stratégie qui pourrait permettre d'identifier des "clusters dormants", mais qui suscitent quelques réserves dans les rangs des spécialistes. Auprès du Parisien, le président du Syndicat national des biologistes se montre sceptique : "Avant, il y avait un chemin cohérent : on dépistait un cas symptomatique, puis les 20 à 25 personnes autour de lui s'il était positif. Cela avait du sens. Désormais, c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. L'avenir nous dira si procéder ainsi, au hasard, y compris géographique, a un effet sur la circulation du virus…", dit-il.

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