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Contamination inversée : cette menace qui pourrait relancer l'épidémie de Covid-19 - Yahoo Actualités

Si le virus de SARS-CoV-2 provient sans doute d’un virus d'animal hôte qui s'est propagé à l'Homme, l’inverse est aussi possible. En contaminant les animaux, nous pourrions créer un vaste réservoir à coronavirus, au sein duquel de nouveaux variants dangereux apparaîtraient. Un phénomène déjà observé dans d’autres épidémies.

À ce jour, seulement 21 % des habitants sur notre Terre sont pleinement vaccinés contre la Covid-19. Pour les scientifiques, d'aussi larges pans de la population non vaccinées font courir le risque de mutations du virus qui pourrait alors provoquer de nouvelles vagues d’épidémie. Mais, à supposer que l’on parvienne à vacciner rapidement dans tous les pays (ce qui est loin d’être gagné), serait-on pour autant tiré d’affaire ? Pas sûr. Car il existe un risque encore plus sournois : la contamination inversée, c'est-à-dire l’Homme contaminerait un animal, qui servirait de réservoir au virus pour acquérir des mutations lui permettant d’échapper au système immunitaire et ensuite repasser chez l’humain. « Si le SARS-CoV-2 pénétrait une nouvelle population animale, il pourrait perpétuer indéfiniment la pandémie, le virus se déplaçant de manière intermittente entre son nouvel hôte et les humains », alerte Anna Fagre, microbiologiste vétérinaire à l'Université d'État du Colorado.

Chats, chiens, visons et hamsters

De nombreuses maladies sont connues pour être passées de l’Homme à l’animal, comme Ebola, la peste ou la grippe aviaire. Cette voie est également l’hypothèse la plus probable pour l’émergence du SARS-CoV-2 chez l’Homme, même si l’animal réservoir n’a pas encore été confirmé. Mais l’inverse est tout aussi vrai : de nombreux cas d’animaux contaminés par l’Homme ont été recensés : chat, chien, hamster, vison, furet, tigre, ou encore gorille. Les bovins et les porcs semblent également réceptifs, même si aucune transmission effective n’a pu être établie. Aujourd’hui, les animaux sauvages et domestiques ne jouent aucun rôle dans épidémie de Covid-19, rassure l’Anses.

« Mais le risque de constitution d’un réservoir animal existe », poursuit l’agence. Ce phénomène de contamination inversée s’est déjà produit pour la fièvre jaune, Ebola, le chikungunya ou la tuberculose. « Dans certains pays, le maintien de l'infection de la tuberculose chez une espèce sauvage est le...

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