
Quelle est l’efficacité des vaccins contre le variant Delta du SARS-CoV-2 ? En pointe dans la vaccination comme dans l’analyse de ses résultats, Israël et le Royaume-Uni multiplient les études aux différents stades de la pandémie. Mais leurs conclusions ne sont pas toujours les mêmes. Une semaine après que le ministère de la santé israélien a dévoilé des données suggérant que le vaccin de Pfizer-BioNTech ne protégerait plus qu’à 39 % contre l’infection, l’Imperial College de Londres publie, mercredi 4 août, une étude montrant une efficacité des vaccins de 49 % contre l’infection et de 59 % contre les formes symptomatiques de la maladie.
Cette étude porte sur le risque d’infection et non sur le risque d’hospitalisation ou de décès à la suite d’une contamination qui, lui, est bien moindre chez les personnes vaccinées. Les différentes analyses menées sur le sujet montrent en effet une efficacité vaccinale très élevée pour éviter les formes graves du Covid-19. Selon une étude française, seules 7 % des personnes hospitalisées avaient un schéma vaccinal complet. Paul Elliott, directeur du programme React-1, dans le cadre duquel l’étude a été menée, commente :
« Ces résultats confirment nos données précédentes montrant que les deux doses d’un vaccin offrent une bonne protection contre la contamination. Cependant, nous pouvons également voir qu’il existe toujours un risque d’infection, car aucun vaccin n’est efficace à 100 %, et nous savons que certaines personnes doublement vaccinées peuvent encore tomber malades du virus. Donc, même avec l’assouplissement des restrictions, nous devons toujours agir avec prudence pour nous protéger les uns les autres et réduire le taux d’infections. »
L’analyse a été menée sur les échantillons réalisés à domicile par près de 100 000 personnes vivant en Angleterre entre le 24 juin et le 12 juillet. La prévalence des personnes ayant déclaré n’être pas vaccinées était trois fois plus élevée que celles complètement vaccinées. Sur la base des données ainsi récoltées, les chercheurs estiment que les personnes vaccinées à deux doses présentent un risque d’infection réduit d’environ 50 % à 60 %, y compris pour une infection asymptomatique, par rapport aux personnes non vaccinées. A noter que les personnes vaccinées étaient moins susceptibles que celles non vaccinées d’être testées positives après avoir été en contact avec une personne atteinte du Covid-19 (3,84 % contre 7,23 %).
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