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Les usurpations d'identités de magasins physiques, première escroquerie en ligne - Le Figaro

Les escrocs usent de stratégies toujours plus redoutables et surfent sur les tendances de consommation.

Les pirates du net débordent d'imagination… 26 millions de personnes sont victimes d'arnaques sur le réseau chaque année en France. Un véritable fléau. En octobre, les usurpations d'identités de magasins physiques ont flambé et se situent à la première place du deuxième baromètre mensuel des escroqueries en ligne établi par France Verif. « Les escrocs détournent les fiches Google et les numéros de téléphone de ces commerces ce qui les rend très crédibles dans l'esprit des acheteurs qui se méfient moins et, selon les cas, se font dérober leur numéro de carte bancaire ou héritent d'un cheval de Troie [logiciel bienveillant en apparence mais qui s'attaque à l'ordinateur], voire plus grave encore », précise la start up.

« Indétectables à l'œil nu »

« Même si les sites en question disparaissent vite, ils ont le temps de faire de gros dégâts tant chez les victimes que pour la réputation de ces commerces qui ne sont généralement pas au courant assez vite pour pouvoir réagir, déplore Laurent Amar, PDG de France Verif. Les sites frauduleux sont indétectables à l'œil nu, même pour les plus aguerris. Les arnaques fleurissent, elles, au fil des saisons. En juin, elles portaient majoritairement sur les gîtes ou les insecticides ». Il précise que les petites entreprises ne sont pas plus ciblées que les grands groupes.

Ces escroqueries sont fondées sur deux idées reçues des consommateurs : les avis en ligne auxquels ils font confiance à 75% et l'ancienneté du site internet. Or, ces deux éléments peuvent s'acheter, rendant le site frauduleux plus crédible.

Comme en septembre, les prétendus invendus d'Amazon.fr continuent à inonder la toile. « L'idée générale de cette escroquerie est de rebondir sur le fait que, plutôt que de détruire ses invendus, Amazon devrait trouver une solution alternative ». Au mieux les internautes ne reçoivent jamais les produits ; au pire leurs coordonnées bancaires sont piratées. Enfin, les vélos à assistance électriques conservent la dernière marche du podium. Surfant sur la tendance, les cybercriminels proposent « des VAE à des tarifs suffisamment intéressants pour susciter l'intérêt (en général entre 10 et 20% de moins que les prix habituels). Pour optimiser la confiance de l'internaute, ces escrocs sponsorisent des articles dans la presse et les apposent à leurs pages avec la mention 'Vu sur le Magazine XX' en insérant le publi-rédactionnel qu'ils ont acheté ».

À voir aussi - France Victimes: «Les escrocs profitent de la situation liée au Covid-19»

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