
Éclipsée par la guerre en Ukraine, la pandémie de Covid-19 génère des cas en augmentation en Europe. Difficile cependant de prévoir l’ampleur et surtout la sévérité d'une nouvelle vague.
La France, comme l'Allemagne, la Suisse ou l'Italie, est à nouveau confrontée à une augmentation quotidienne des cas de Covid-19. Des messages publiés le 12 mars dernier par Eric Topol, chercheur à l'institut Scripps Research aux États-Unis, ont fait le tour des médias.
"La prochaine vague en Europe a commencé", a-t-il affirmé sur Twitter, courbes à l'appui. Dans de nombreux pays européens, le sous-variant BA.2 d’Omicron serait en train de prendre le pas sur son proche cousin BA.1. Tous deux sont classés "préoccupants" par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
De son côté, la Chine, qui revendiquait la stratégie du "zéro Covid", est finalement rattrapée par le variant Omicron, particulièrement contagieux. Quelque 30 millions de Chinois sont actuellement confinés et il s'agirait là du pire regain épidémique depuis la première vague de 2020.
Un rebond de l'épidémie observé en France
En France, alors que de nombreuses restrictions liées au Covid-19 ont été levées à l'approche de l'élection présidentielle, l'épidémie reprend de la vigueur. Plus de 98 104 nouveaux cas ont été recensés samedi 19 mars selon Santé publique France, alors même que le variant Omicron représentait 99,7% des virus séquencés au début du mois de mars.
De son côté, l'Agence régionale de Santé en Occitanie rappelait que "l'épidémie repart plutôt à la hausse" dans son bulletin en date du 18 mars. Cela malgré une amélioration progressive de la situation hospitalière bien que 1824 patients restent pour l'heure hospitalisés.
L'ascension du variant BA.2
Les variants hybrides du Covid-19 ne cessent de faire parler d'eux alors que le variant BA.2 est aujourd'hui majoritaire en France, représentant 57% de cas de coronavirus la semaine passée. Ce sous-lignage d'Omicron et donc devenu majoritaire dans les nouvelles contaminations sur le territoire et présente une transmissibilité accrue de 30% par rapport à son "cousin" BA.1.
Pour endiguer cette reprise épidémique, le Conseil scientifique préconise encore aux personnes fragiles de porter le masque dans les lieux clos ou en collectivité, tandis que l'ARS Occitanie insiste sur le respect des gestes barrières.
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