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Qui doit (et qui peut) recevoir une deuxième dose de rappel contre le Covid-19 ? - Le HuffPost

Alors que les contaminations au Covid repartent à la hausse ces jours-ci, le gouvernement multiplie les mises au point sur les publics amenés à recevoir une nouvelle dose de vaccin contre le coronavirus (photo d’illustration prise à Garlan, dans le Finistère, en mai 2021).
FRED TANNEAU / AFP Alors que les contaminations au Covid repartent à la hausse ces jours-ci, le gouvernement multiplie les mises au point sur les publics amenés à recevoir une nouvelle dose de vaccin contre le coronavirus (photo d’illustration prise à Garlan, dans le Finistère, en mai 2021).

FRED TANNEAU / AFP

Alors que les contaminations au Covid repartent à la hausse ces jours-ci, le gouvernement multiplie les mises au point sur les publics amenés à recevoir une nouvelle dose de vaccin contre le coronavirus (photo d’illustration prise à Garlan, dans le Finistère, en mai 2021).

CORONAVIRUS - « Une personne jeune, sans comorbidité, qui voit régulièrement des proches dans la cible est éligible. » Alors que les contaminations au Covid-19 repartent à la hausse en ces premiers jours de décembre, une note de la Direction générale de la Santé publiée le 21 novembre fait parler d’elle. Et pour cause : alors que les autorités invitent avant tout les personnes fragiles – et notamment celles de plus de 60 ans – à recevoir une nouvelle dose de vaccin, le public pouvant y prétendre est en réalité bien plus vaste.

Ce jeudi 1er décembre sur BFMTV, le porte-parole du gouvernement et ancien ministre de la Santé Olivier Véran demandait aux Français âgés et malades de se faire à nouveau vacciner avec une dose de rappel. Le tout avant de déplorer qu’en pleine reprise épidémique, « seuls 20 % » des Français concernés soient « à jour » de la vaccination. « Ça vous prend 5 minutes et ça vous protégera, ça limitera les risques de complications et d’hospitalisation », ajoutait le porte-parole du gouvernement, regrettant là encore que la campagne du deuxième rappel patine toujours.

Des indicateurs en forte hausse

Car il faut dire que les indicateurs sont éloquents. Ce même jeudi 1er janvier, selon les données communiquées par Santé publique France, on dénombrait en France près de 70 000 nouvelles contaminations au Covid en 24 heures, en hausse de plus de 35 % par rapport à la semaine précédente.

Or pour l’heure, à la date du 30 novembre, seulement 60,2 % de la population a reçu un schéma vaccinal complet (soit deux doses) ainsi qu’une dose de rappel. À l’opposé du spectre, près de 20 % des Français n’ont toujours pas reçu la moindre dose anti-Covid.

Par ailleurs, alors que le variant Omicron et ses sous-variants représentent aujourd’hui une immense majorité des contaminations dans le pays, Santé publique France regrettait encore, dans son point hebdomadaire de la semaine, que « seuls 7,2 % des 60-79 ans et 9,4 % des 80 ans et plus » aient « reçu un rappel adapté » à Omicron. Ce qui faisait conclure à l’Agence : « Dans ce contexte, un renforcement de la vaccination s’impose, notamment avec un rappel de vaccin bivalent (contre la souche initiale et le variant Omicron). » C’est-à-dire en France les nouveaux vaccins Pfizer et Moderna.

Une large partie de la population est éligible à un rappel

L’occasion d’en revenir à la note de la DGS. Car face à cette reprise épidémique qui coïncide avec la baisse des températures, le recul des gestes barrières et l’arrivée prochaine des fêtes de fin d’année et donc de grands rassemblements familiaux, il est important de noter que de très nombreux Français peuvent en réalité se faire vacciner. Et ce depuis le 3 octobre dernier et le lancement de la dernière campagne en date, avec des vaccins spécifiquement conçus pour lutter contre Omicron.

Comme le précise donc le document signé par le professeur Jérôme Salomon, à la tête de la DGS, et Bernard Celli, qui dirige, lui, la task force dédiée à la vaccination, de nombreuses catégories de population sont éligibles pour recevoir une deuxième dose de rappel. Sont concernés : les résidents d’Ehpad et d’unités de soins de longue durée de tous âges, les Français de 60 ans et plus, les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes, les personnes souffrant de comorbidités, les professionnels de santé et les « personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables ». Avec une précision essentielle du ministère de la Santé : « Si quelqu’un se présente sans faire partie de la cible, il revient au professionnel de santé d’évaluer l’opportunité de le vacciner ou non. »

En clair, à l’approche de Noël et du jour de l’An, une large partie de la population qui pourrait être amenée à côtoyer durablement des personnes âgées et/ou vulnérables a la possibilité de demander une première, deuxième ou même troisième dose de rappel. Il suffit pour ce faire de respecter les délais en vigueur. À savoir trois mois depuis la dernière infection au virus ou la dernière injection pour les personnes de plus de 80 ans, et six mois pour toutes les autres depuis la dernière injection ou trois mois depuis une infection au Covid.

Enfin, il est à noter que pour les Français qui souhaiteraient optimiser leur niveau de protection avant les fêtes, il ne faut pas tarder à prendre rendez-vous en pharmacie, chez un médecin de ville ou dans un centre de vaccination. Car le pic de la protection intervient une dizaine de jours après avoir reçu la dose. Pour être protégé à Noël, la course contre la montre est lancée.

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