Les femmes diagnostiquées aujourd’hui seront très majoritairement encore en vie dans cinq ans.
L’annonce d’un diagnostic de cancer du sein est toujours vécue comme un choc par la femme concernée et son entourage. Peur des conséquences du traitement, de l’impact sur la vie personnelle, et, bien sûr, de ne pas en guérir. Toutefois, le pronostic de cette maladie s’est sensiblement amélioré ces dernières décennies, et, pour beaucoup, l’épreuve traversée aboutira à un heureux rétablissement.
L’analyse réalisée par une équipe de chercheurs britanniques sur de vastes données nationales en donne un bon aperçu. Publiée dans le British Medical Journal , elle porte sur 512.000 femmes à qui un cancer du sein précoce a été diagnostiqué entre 1993 et 2020 (c’est-à-dire que la tumeur ne dépasse pas 5 cm et ne s’est pas étendue à plus de trois ganglions lymphatiques). Les auteurs ont comparé la date de diagnostic et la mortalité des patientes cinq ans plus tard. Pour les femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre 1993 et 1999, le risque d’être décédées cinq ans plus tard s’élevait à…
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