Même s’il se fait discret, le Covid-19 n’a pas disparu. La Direction générale de la Santé (DGS) a fait ce vendredi 11 août 2023 un point sur l’épidémie en soulignant une légère recrudescence du virus néanmoins caractérisée par un taux d’incidence « faible ». Si cette maladie bien connue peut être bénigne pour certains, elle peut aussi s’avérer dangereuse pour les personnes vulnérables, d’où l’importance de réagir rapidement en cas de symptômes.
On fait le point sur la marche à suivre et les erreurs à éviter.
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Les symptômes qui doivent alerter
Les principaux symptômes du Covid-19 qui doivent alerter sont désormais bien connus. Combinés ou isolés, on retrouve une fièvre ou sensation de fièvre ; des signes respiratoires, comme une toux, un essoufflement ou une sensation d’oppression dans la poitrine ; des maux de tête, des courbatures, une fatigue inhabituelle ; une perte brutale de l’odorat (sans obstruction nasale), une disparition totale du goût ; ou une diarrhée, détaille le site Ameli .
En présence de symptômes évoquant une infection, il faut rapidement renouer avec ces gestes barrières recommandés : porter un masque, se laver les mains, prévenir son entourage et se tenir à distance de celui-ci, télétravailler… Il vous faut également faire un test pour confirmer l’infection : cela peut être un autotest, un test antigénique ou un test PCR.
La marche à suivre en cas de test positif
L’isolement n’est plus obligatoire en cas de test positif au Covid-19. Pour autant, il est vivement recommandé d’adopter un comportement identique à celui à adopter en cas d’apparition de symptômes, même si vous êtes asymptomatique. Il est également bon de tenir au courant les personnes croisées dans les 48 heures avant l’apparition des symptômes, ou dans les sept jours avant le test en l’absence de ces derniers.
Enfin, vous devez entrer rapidement en contact avec votre médecin traitant pour assurer le suivi de la maladie, en téléconsultation ou en présentiel. Si vous estimez ne pas être en mesure de travailler au regard de votre état de santé, vous pouvez demander un arrêt de travail à votre médecin qui est le seul autorisé à vous en fournir. L’arrêt de travail dérogatoire mis en place par l’Assurance maladie a pris fin en début d’année.
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Ces petites règles qui ont changé
Si le port du masque n’est désormais plus obligatoire, il reste cependant vivement conseillé pour les personnes jugées « à risque » (individus de plus de 65 ans, souffrant de maladies respiratoires, patients atteints d’un cancer, personnes atteintes de diabète et présentant une obésité…). De plus, certains établissements de santé ou médico-sociaux (pharmacie, laboratoire de biologie médiale…) peuvent encore réclamer son port à l’entrée.
Par ailleurs, la réalisation d’un test de dépistage deux jours après avoir été informé par une personne malade n’est plus obligatoire pour les personnes déclarées « cas contact », qu’elles soient vaccinées ou non. Sur ce point, l’Assurance maladie a depuis plusieurs mois abandonné le « contact tracing », un algorithme permettant de remonter les chaînes de transmission du virus en identifiant rapidement des personnes testées positives et leurs cas contact.
Les tests et téléconsultations ne sont plus remboursés
Pris en charge par l’Assurance maladie au plus fort de l’épidémie, les téléconsultations et les tests de dépistages au Covid-19 sont désormais en partie à vos frais, que vous soyez vacciné ou pas. En réalité, cela ne change pas grand-chose si vous bénéficiez d’une complémentaire santé. « Le reste à charge – qui est de 30 % du coût du test s’il est réalisé par un médecin ou un pharmacien et de 40 % s’il l’est par un infirmier ou un masseur-kinésithérapeute – est intégralement remboursé par la mutuelle, ou la complémentaire santé solidaire », résume sur ce point BFMTV .
En moyenne, un test PCR coûte 41 € et un test antigénique 20 € en pharmacie, détaille la chaîne d’informations. Ces tests restent toutefois intégralement pris en charge par l’Assurance maladie si vous êtes reconnue comme une personne affectée par le virus depuis une longe durée, que vous avez moins de 18 ans ou plus de 65 ans, que vous êtes professionnel de santé ou bien que vous vous faites tester dans le cadre de l’organisation d’un dépistage collectif. Non pris en charge, les autotests coûtent de leur côté environ 3,50 €.
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