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Vaccination contre le papillomavirus : pas de « dysfonctionnement » identifié après la mort d'un collégien - Le Monde

L’enquête administrative ouverte à la suite de la mort, près de Nantes, d’un collégien victime d’un malaise puis d’une chute après avoir été vacciné contre le papillomavirus, n’a pas relevé de « dysfonctionnement », annonce, vendredi 24 novembre, l’Agence régionale de santé (ARS).

A la fin d’octobre, un élève de 5e du collège Saint-Dominique de Saint-Herblain (Loire-Atlantique), avait fait une « chute lourde », qui avait provoqué un traumatisme crânien, quinze minutes après avoir été vacciné. Hospitalisé au CHU de Nantes, l’adolescent avait succombé à ses blessures quelques jours plus tard.

« L’enquête ne relève pas de dysfonctionnement sur l’organisation de la campagne de vaccination, sur la préparation du centre fédératif prévention dépistage (CFPD 44), (…) ou sur le circuit de distribution et de mise à disposition des vaccins qui aurait été la cause de l’accident ayant conduit au décès du jeune garçon », écrit l’ARS des Pays de la Loire dans un communiqué.

« Des éléments doivent néanmoins encore être approfondis sur les conditions de déclenchement des secours et de prise en charge du jeune garçon après sa chute », poursuit-elle, annonçant que son directeur général va missionner l’inspection générale des affaires sociales sur ce point.

Rien ne permet d’incriminer le vaccin, selon le parquet

« Compte tenu des conclusions de la mission d’enquête administrative, la campagne de vaccination en Pays de la Loire peut se poursuivre », ajoute l’ARS.

Le parquet de Nantes a ouvert une enquête pour homicide involontaire. L’autopsie a confirmé que « le décès du jeune homme est consécutif à un traumatisme crânio-cérébral », a révélé le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul. « Nous ne disposons aujourd’hui d’aucun élément permettant d’indiquer que le produit vaccinal lui-même est à l’origine du décès », a-t-il ajouté.

La campagne de vaccination avait été suspendue en Loire-Atlantique le vendredi 20 octobre, veille des vacances scolaires. Elle a repris à la rentrée, le 6 novembre.

Le 14 novembre, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait préconisé que, durant le quart d’heure suivant l’injection, les adolescents restent allongés ou assis par terre, adossés à un mur.

La campagne de vaccination de collégiens en classe de 5e contre les papillomavirus humains (HPV), à l’origine de nombreux cancers, en particulier celui du col de l’utérus, a été lancée au début d’octobre en France. Elle n’est pas obligatoire.

Le Monde avec AFP

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