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Cancers : les Français ne se font pas suffisamment dépister, une tendance inquiétante - Ouest-France

« La participation aux dépistages reste insuffisante », alerte ce vendredi 26 janvier, Thierry Breton, le directeur général de l’Institut national du cancer (Inca).

« Pour le cancer du sein, on est certes à 47 %, mais la tendance est à la baisse », a-t-il chiffré, confirmant deux études de Santé publique France, publiées en juillet 2023, qui indiquait une diminution de la participation depuis une dizaine d’années. Avec, en plus, des répercussions de la crise du Covid-19.

Même problème pour le cancer colorectal, « avec une participation de 34 %, très faible par rapport aux objectifs de 60-70 % » et pour le cancer du col de l’utérus (60 % pour un objectif de 80 %), a prolongé Thierry Breton, lors d’une conférence de presse.

« Ces dépistages permettent de guérir beaucoup plus »

Le cancer du col de l’utérus, dont le dépistage est conseillé aux femmes de 25 à 65 ans (tous les trois ans pour les femmes de 25 à 30 ans, puis tous les cinq ans jusqu’à 65 ans), tue chaque année 1 000 femmes en France pour 3 000 nouveaux cas. Il met généralement des dizaines d’années à se déclarer.

Devant cette situation préoccupante, et alors que le fardeau global du cancer s’alourdit, le directeur général a lancé « un appel à la mobilisation des Françaises et des Français, car ces dépistages permettent de guérir beaucoup plus et avec moins de séquelles quand un cancer est détecté tôt ».

Pour être mieux entendu et lever les freins existants, il a promis de « mettre les bouchées doubles », notamment en rendant les programmes de dépistages « plus accessibles ». Par exemple, pour le cancer du col de l’utérus, l’examen peut être fait par des sages-femmes ou des généralistes, au-delà des gynécologues.

Un site internet « je fais mon dépistage »

Pour ce qui est du cancer colorectal, un site internet « Je fais mon dépistage » est aussi mis en place, permettant de commander les kits colorectaux ou de prendre rendez-vous. À noter que l’assurance maladie reprend désormais les invitations et les relances aux dépistages, jusqu’alors effectuées par les centres régionaux de dépistage du cancer mais jugée insatisfaisante, précise l’AFP.

Par courriers postaux et courriels, l’objectif est de mobiliser davantage de Français éligibles, avec notamment une « double relance », a expliqué Catherine Grenier, directrice des assurés à la Cnam.

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