Une médecin suspendue après avoir prescrit un simple Doliprane à un patient en urgence vitale - France Live

Un patient a porté plainte contre les urgences de Pontoise (Val-d'Oise), le 20 décembre 2023. Alors qu'il souffrait d'une embolie pulmonaire bilatérale, une médecin lui avait demandé de rentrer chez lui et lui avait prescrit du Doliprane, rapporte Le Parisien. Après cette erreur de diagnostic, le quinquagénaire avait été hospitalisé durant plusieurs semaines.

Sept heures d'attente aux urgences

L'homme s'était présenté aux urgences en septembre 2023 car il n'arrivait plus à marcher. Il se plaignait de jambes gonflées et de mollets durs. Sur place, il avait attendu durant presque sept heures avant d'être pris en charge.

On lui diagnostique une sciatique

Le lendemain dans l'après-midi, il avait fait un malaise alors qu'il était encore hospitalisé. "Ma gorge se serrait. Je sentais que cela se fermait", confie-t-il avant d'ajouter : "J’entends que j’ai 8 de tension. Ils m’ont déchiré le t-shirt, fait une injection". Par la suite, le malade avait été vu par un médecin qui lui avait diagnostiqué une sciatique et qui lui avait demandé de rentrer chez lui.

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Mais en se réveillant le lendemain matin, le patient avait constaté que ses jambes étaient devenues bleues. Il avait décidé de se rendre aux urgences d'Argenteuil. On lui avait diagnostiqué une embolie pulmonaire bilatérale et il se trouvait dans un état de santé préoccupant. Après une longue hospitalisation, il avait pu rejoindre son domicile.

Pas inscrite à l'ordre des médecins

Le quinquagénaire a décidé de porter plainte pour "exposition à risque de mort ou de mutilation par violation délibéré à une obligation de prudence". Cela a entraîné une réunion au sein de l'hôpital de Pontoise. Le président de la commission médicale a révélé au patient que la praticienne visée par cette plainte avait été suspendue.

"Il m’a dit également que c’était la troisième fois qu’il y avait des problèmes avec elle", poursuit-il. Ce médecin d'origine étrangère n'était pas inscrit à l'ordre des médecins car son diplôme était en cours de validation.

La direction de l'établissement a annoncé qu'une procédure disciplinaire avait été mise en place le 19 janvier dernier. Une procédure d'indemnisation est en cours.

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