Des chercheurs grenoblois mènent depuis 2019 des recherches sur les habitants de La Rinconada, perchée à 5300 mètres d’altitude au Pérou.
À Grenoble (Isère)
Dans son laboratoire installé au 3e étage de l’hôpital sud de Grenoble, Samuel Vergès étudie l’hypoxie depuis un peu plus de quinze ans. Au pied des montagnes, il pilote la quarantaine de chercheurs du laboratoire hypoxie et physiopathologies (HP2), rattaché à l’Inserm et à l’Université Grenoble Alpes, qui cherche à comprendre les effets sur la santé de ce phénomène qui confronte l’organisme à un manque d’oxygène. « On peut être en situation d’hypoxie quand on se retrouve en haute altitude, mais également dans le cadre de certaines pathologies, comme l’apnée du sommeil ou les maladies respiratoires », précise le directeur de recherche à l’Inserm.
Dans le cadre des différents programmes de recherches portés par le laboratoire, des patients atteints de pathologies et des sujets sains se relaient régulièrement pour participer à des expériences, pendant lesquelles ils sont soumis à un manque d’oxygène, au repos ou pendant un effort. Les recherches du laboratoire HP2 explorent…
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