Cette entreprise belge, qui possède deux sites le long de la frontière franco-belge (à Neuve-Église et à Warneton), et qui emploie en majorité des Français, voit depuis une semaine ses employés touchés par une infection dont on ignore encore la nature.
Toutes faisaient partie de la même unité de l’usine : le département triage du site de Neuve-Eglise.
Fièvre temporaire
Elle se traduit notamment par une montée de fièvre, qui s’évanouit quelques jours plus tard. Selon Christophe Laurent, directeur du centre hospitalier d’Armentières, la plupart des patients sont aujourd’hui sortis de l’hôpital. La plupart n’y sont restés que quelques heures.
Selon la Voix du Nord, un grand nombre de patients ont été renvoyés chez eux avec une prescription d'antipyrétiques, médicaments contre la fièvre, et d'antalgiques.
Il est difficile de dénombrer précisément le nombre de victimes, car certaines ont été admises à Valenciennes, en Belgique, et certaines ont sans doute été traitées par leur médecin personnel. L’Agence Régionale de Santé des Hauts-de-France portait cependant le bilan à 70 personnes affectées hier.
Enquête Franco-belge
Une enquête a été confiée aux autorités belges, qui reçoivent des informations de l’ARS des Hauts-de-France, où des analyses sont en cours pour tenter de déterminer la cause de ces infections.
Contactées par France 3, l'ARS a déclaré laisser la communication de ces informations au Service de Contrôle du bien-être au travail, en Belgique.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/armentieres/point-mysterieuse-infection-salaries-clarebout-potatoes-1306011.htmlBagikan Berita Ini
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