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Moi(s) sans tabac. Les abstinents témoignent

À l'occasion du Moi(s) sans tabac, des journées d'information se déroulent un peu partout en Bretagne. Comment arrêter le tabac ? Pas si simple. Des lecteurs du Télégramme devenus abstinents témoignent.

Jean-Louis, 63 ans. « J'ai arrêté de fumer à l'âge de 50 ans. Après plusieurs essais et malgré de l'aide (consultation, patch, gomme, acupuncture, guérisseur), finalement, c'est tout seul que j'ai réussi à arrêter. Il faut être prêt dans sa tête. Un conseil : boire beaucoup d'eau pour bien éliminer. On a le plaisir de retrouver le goût et l'odorat. La principale difficulté : l'abandon du geste. Mais le bénéfice est là : la bonne santé et les économies réalisées. Je ne dis pas que je suis guéri du tabac, il m'arrive parfois d'avoir envie, pendant quelques secondes, puis ça passe ».

La rubrique "Santé"

Stéphane, 30 ans. « J'ai arrêté de fumer le 19 septembre grâce à un hypnotiseur installé à Douarnenez. Personnellement, je suis très content d'avoir réussi à sauter le pas. Courage à ceux qui débutent leur Moi(s) sans tabac. Chaque jour est une victoire ! ». ?

Jean-Luc, 57 ans. « J'ai arrêté de fumer le 23 juillet 1990. À 14 h, j'ai fumé ma dernière clope dans la rue. J'ai laissé sur un banc le paquet quasiment plein et le briquet. Je suis monté dans ma voiture avec femme et enfant pour 650 km de voyage. J'ai passé les trois semaines suivantes à prendre tous les chemins possibles pour éviter de passer devant le tabac du village. La motivation de tout ça : je venais de perdre un associé âgé d'à peine 30 ans, mort d'un infarctus. Et six mois avant, je venais d'être père d'un enfant, ma première fille. Je devais lui assurer un avenir, je n'avais pas le droit de risquer de disparaître à cause de la cigarette. Ma fille est aujourd'hui diplômée de HEC et de l'université Luiggi Bocconi de Milan et j'ai récupéré mes poumons de gamin ».

Audrey, 39 ans. « J'ai fumé ma dernière cigarette le 18 août 2014. Je fumais un paquet et demi par jour et deux le week-end. Ce jour-là, je me faisais opérer d'un by-pass et contrairement à ce qui est recommandé, j'ai fumé le matin même. Hélas, l'opération s'est mal passée... Je me suis retrouvée dans le coma. Je suis restée un mois dans le service de réanimation intensive. Mon retour à la maison a été très compliqué. J'ai essayé tant bien que mal de reprendre une vie normale. Et j'ai tenté, au bout du 3e jour, de fumer une cigarette lors d'une visite d'amis. Résultat : une horreur, je crois mourir... La douleur est atroce et me brûle l'oesophage. Je réitère quelques jours plus tard, et là, idem, voire pire : une douleur atroce, la sensation que je vais mourir à nouveau. Depuis ce jour, je n'ai jamais fumé une cigarette. Aujourd'hui je n'éprouve aucun manque et je supporte à peine l'odeur ».

Véronique, 49 ans. « Pour arrêter de fumer, il ne faut pas commencer en fait. Pour ma part, je n'ai pas touché une clope depuis le 22 février après plus de 35 ans de tabagisme. Je fumais un paquet par jour en moyenne. J'ai arrêté avec de la simple volonté. Évidemment, ce n'est pas facile mais je tiens le coup. Alors bon courage à tous ceux qui ont décidé d'arrêter cette m... ».

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