Les auteurs de l'étude déconseillent toutefois de se mettre à boire.
Vous prendrez bien un verre ? Après tout, les buveurs modérés d'alcool sont moins touchés par la démence sénile que les abstinents, c'est ce que montre une étude, publiée mercredi 1er août. Parmi quelque 9 000 fonctionnaires britanniques qui ont été suivis dans le cadre de cette recherche, ceux qui, entre la trentaine et la cinquantaine, déclaraient ne jamais boire d'alcool ont finalement couru un risque 47 % plus élevé d'être atteints par la maladie que ceux qui buvaient dans la limite recommandée, c'est à dire une à 14 unités d'alcool par semaine.
D'autres chercheurs avaient déjà associé la consommation modérée de vin à une meilleure santé, en supposant que certains de ses composants organiques, les polyphénols, étaient bénéfiques pour le système nerveux ou cardiovasculaire, mais ces résultats restent controversés.
Cette nouvelle étude sur la démence est quant à elle seulement une observation statistique, elle n'établit pas de lien de cause à effet. Et surtout, "en aucun cas, les résultats observés chez les abstinents ne doivent encourager les personnes ne buvant pas à commencer à boire de l'alcool", a affirmé l'auteur principale, Séverine Sabia, de l'Institut national de la santé et la recherche médicale. D'ailleurs, les sujets de l'étude qui buvaient plus que la limite recommandée avaient un risque encore plus élevé de souffrir d'une perte de leurs capacités cognitives.
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