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Avoir un chien réduit les risques de maladies cardiovasculaires - Futura-Sciences

Que l'on soit plutôt chien ou plutôt chat, le fait d'en posséder un est associé à une meilleure santé cardiovasculaire. Alors, nos petits (ou gros) animaux de compagnies ont-ils un pouvoir magique sur notre système cardiovasculaire ? Sinon, de quoi s'agit-il ? 

Ce 26 août est la Journée mondiale du chien et c'est une étude tchèque qui enquête une fois de plus sur le lien entre possession d'un chien et risque cardiovasculaire. Toutes ces données auront pour but, comme la désormais très célèbre Framingham Heart Study, d'identifier les facteurs de risques (et les protecteurs) pour la santé cardiovasculaire. Cette étude est réalisée dans le cadre du projet Kardiovize 2030, dans la ville de Brno, en République tchèque.

Corrélation n'est pas causalité

Comme il est souvent répété, une simple corrélation statistique ne veut pas dire qu'il existe une relation de cause à effet entre deux variables. En effet, dans ce type d'étude d'observation, d'autres facteurs annexes, appelés facteurs de confusion, peuvent se cacher parmi les paramètres qui protègent le coeur.

Les chercheurs ont recruté 1.769 participants sans antécédents cardiovasculaires dont les caractéristiques sociodémographiques ont été identifiées ainsi que les facteurs de risques cardiovasculaires potentiels ; d'autres informations utiles ont aussi été relevées comme leur alimentation, leur activité physique, leur statut tabagique, leur pression artérielle et les marqueurs sanguins classiques tels que la glycémie à jeun et le taux de cholestérol (de lipoprotéines plus précisément). Les scientifiques ont noté qu'avoir un chien est bel et bien associé à un risque réduit de maladie cardiovasculaire. Mais, alors pourquoi ? 

Le chien : le meilleur ami de votre cœur 

En plus d'être un fidèle compagnon, un chien semble nous pousser à être plus actif et engagé physiquement, ce qui ne peut que faire du bien à notre cœur. La santé mentale semble aussi jouer un rôle significatif étant donné que la sensation de solitude est moindre avec un chien à la maison si l'on vit seul(e). « Les résultats de l'étude appuient l'idée selon laquelle les personnes pourraient adopter, sauver ou acheter un animal de compagnie comme stratégie potentielle d'amélioration de leur santé cardiovasculaire, à condition que ce dernier les conduise à un mode de vie plus actif », déclare Andrea Maugeri, auteur principal de l'étude. Qu'attendez-vous ? Les bénéfices escomptés sont réels et indépendants de l'âge, du sexe et du niveau d'éducation. Et en bonus, vous ferez un heureux qui ne demande qu'à être aimé. 

  • Avoir un chien est associé à une meilleure santé cardiovasculaire.
  • Un chien nous ferait moins ressentir la solitude et nous pousserait à adopter un mode de vie plus actif qui serait protecteur.
  • Pour prendre votre santé en main et faire un heureux, c'est le bon moment d'en adopter un. 

Avoir un chien, c’est bon pour la santé

Article de Nathalie Meyer, publié le 22 novembre 2017

Le chien pourrait-il devenir bientôt le meilleur ami... de la santé de l'Homme ? C'est en tout cas ce que laisse entendre une étude scientifique d'une ampleur inégalée. Celle-ci conclut en effet que les propriétaires de chiens vivent en meilleure santé que les autres.

Les études vantant les bienfaits d'un chien à la maison n'en finissent plus de tomber. Il semblerait par exemple que les chiens protègent contre l’asthme. Et que les chiens protègent les bébés des infections. Plus largement encore, une dernière étude menée sur 12 ans et sur plus de 3,4 millions de Suédois âgés de 40 à 80 ans, sans antécédents cardiovasculaires au lancement de l'opération, conclut que le risque de décès prématuré ou de déclaration d'une maladie cardiovasculaire est moindre chez les propriétaires de chiens.

Cette étude d'une ampleur inégalée semble notamment montrer le bénéfice de posséder un chien pour les personnes vivant seules. D'autant plus de que les célibataires constituent un groupe particulièrement à risque concernant, entre autres, les maladies cardiovasculaires. Selon les chercheurs de l'université d'Uppsala donc, chez les célibataires, une réduction des risques de décès prématuré allant jusqu'à 33 % et une diminution de 11 % des maladies cardiovasculaires auraient été notées.

Le chien apparaît comme un facteur de protection, et plus particulièrement pour les personnes vivant seules.

Et ces effets positifs seraient plus particulièrement marqués lorsque le chien en question est un chien de chasse. Ou du moins d'une race initialement destinée à la chasse, comme les terriers, les retrievers ou les beagles. De quoi, peut-être, donner un indice sur le mode d'action de cet avantage supposé pour la santé, de posséder un chien.

Une corrélation mais quelle causalité ?

« Nous ne savons encore pas grand-chose du comment du pourquoi, reconnaît Tove Fall, l'un des chercheurs responsables de l'étude. Nous savons que les propriétaires de chiens font généralement plus d'exercices physiques que la moyenne. Mais peut-être que les effets positifs d'un chien sur la santé vont plus loin. Ainsi, un chien permet de multiplier les contacts sociaux et de renforcer la sensation de bien-être. Sa présence fait également évoluer notre microbiome. »

Sachez qu'en Suède, les propriétaires de chiens sont identifiés dans une base de données. Tout comme le sont les personnes hospitalisées. C'est donc par simple recoupement de données que les chercheurs de l'université d'Uppsala ont procédé. La méthode, malgré le nombre de données récoltées, peut sembler quelque peu légère. Car s'il permet de montrer une corrélation, il est plus difficile d'en conclure une causalité.

Cette étude révèle-t-elle bien un effet positif du chien sur la santé de son propriétaire ? Ou met-elle seulement en lumière des différences sociologiques et de personnalité entre ceux qui font le choix de vivre avec un chien et ceux qui évitent ce type de compagnie animale ? Les propriétaires de chiens sont en effet peut-être, par nature, des personnes plus actives et donc en meilleure santé que les autres. Certains ne possèdent peut-être pas de chien parce que leur santé déjà fragile ne leur permettrait que difficilement d'en prendre soin. Les chercheurs suédois le reconnaissent eux-mêmes. Pour apporter une réponse définitive, d'autres études seront nécessaires.

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