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Non, vos colis AliExpress et Amazon ne sont pas infectés par le coronavirus - Presse-citron

Dans notre société entièrement tournée sur la communication, le numérique accélère tout. Depuis plus d’une semaine, la propagation du coronavirus s’est intensifiée par une propagation encore plus grande de cette actualité sur la toile, venant créer un effet boule de neige. Les données sont récupérées, répétées, détournées. Parmi les éléments confus, la tech a connu sa part de mystère : certains sont arrivés à craindre les commandes de colis en provenance des géants du e-commerce chinois.

AliExpress, devenu le symbole des craintes

Cela fait plus d’une semaine que le coronavirus revient chaque jour sur Twitter, parmi les hashtags les plus utilisés. Mais en France, depuis une semaine, un autre mot clé est apparu : AliExpress. Comme un symbole des craintes de transmission de l’épidémie, la plateforme d’achat en ligne, détenue par le Chinois Alibaba, s’est attiré les doutes et les peurs.

Rapidement, la tendance a pris de l’ampleur, et la crainte des colis en provenance de Chine a atteint de nombreuses personnes, tout comme l’ensemble des plateformes de ventes (Amazon, Wish, …). En vue de la couverture et de l’impact mondial que possède l’épidémie, il est certain qu’une telle tendance pourrait avoir de grosses répercussions dans l’univers de la tech, faisant partie des principales ventes de ces géants du e-commerce.

Le sujet n’a pas pour ambitions de mener au débat sur ces plateformes. Mais il reste intéressant de mettre fin aux doutes et aux fausses idées. En interrogeant divers scientifiques, les médias sont arrivés à une conclusion commune : non, les colis en provenance de Chine ne sont pas infectés du coronavirus.

Une crainte « exagérée »

Entre la Chine et l’Europe, l’acheminement de votre colis peut connaître deux possibilités : la voie des airs, et la voie maritime. Dans le premier cas, plusieurs heures sont demandées pour expédier le colis. Dans le second, il faudra même compter des jours.

Au CHU de Lille, le médecin spécialiste en virologie Anne Goffard a été contacté par le service de vérification de l’information de Franceinfo. « Cette crainte est exagérée », a indiqué la spécialiste, avant d’expliquer que l’on ne « connaît pas encore bien ce virus, mais les coronavirus restent peu de temps virulents à l’air ambiant. Il faut qu’ils soient dans un être vivant pour se multiplier ».

Sur un trajet aussi long que celui en provenance de la Chine, les surfaces des colis ne peuvent donc pas être susceptibles de porter l’épidémie ailleurs, tant bien même que les commandes aient au départ été touchées par des individus porteurs du virus. Les conditions et leurs variations ne pourraient pas permettre à un virus de résister, et encore moins de se développer : « le virus est trop fragile. Il se dégrade en quelques heures au contact de l’air », poursuivit Anne Goffard.

La réponse du Ministère de la santé

Lundi 27 janvier dernier, le Ministère de la solidarité et de la santé a rendu un communiqué officiel au sujet de l’épidémie et des colis en provenance de Chine. La réponse du gouvernement fut de qualifier les risques comme extrêmement faibles : « compte tenu des temps et conditions de transport, le risque d’être infecté en touchant un objet importé de Chine est considéré comme extrêmement faible », indiquait le ministère dans une note.

La communauté scientifique partage cet avis, et d’autres spécialistes ont pu donner leur point de vue dans la presse. C’est notamment le cas de Pierre Talbot, directeur du laboratoire de neuro-immuno-virologie de l’Institut national de la recherche scientifique de Québec. L’homme a choisi de faire la distinction entre les environnements hostiles ou non au développement des virus. « Il peut survivre dans le milieu liquide quelques jours au plus, mais il ne survit que quelques heures sur les surfaces sèches inertes », déclarait-il, en faisant référence aux matériaux d’un colis.

Livraison Chine

Que ce soit en avion ou en bateau, le transport est une vraie barrière à la propagation du coronavirus par les achats en ligne, en provenance de la Chine © Unsplash / Tyler Casey

Coronavirus : quel impact sur la tech ?

Les médias sociaux font partie de ces instances où l’épidémie du coronavirus profite à créer de l’activité et de l’interaction. Mais l’actuel virus découvert en Chine depuis la fin de l’année 2019 pourrait néanmoins avoir des conséquences négatives sur la tech.

Outre l’acheminement, alimenté par des fausses croyances, les marques ont de quoi s’inquiéter de leurs fournisseurs chinois. Hier, un rapport du site Nikkei a fait par d’un potentiel retard annoncé chez Apple, au sujet de la production de son iPhone 11 et de la sortie de son iPhone SE 2.

Rien n’a encore été confirmé officiellement, que ce soit de la part de la marque à la pomme ou de l’un de ses fournisseurs. Mais en produisant ses produits dans une province limitrophe avec l’épicentre de l’épidémie, les conséquences sur les secteurs d’activité pourraient très vite se faire entendre dans la tech. Cette fois-ci, ce ne sera pas une histoire de livraison, mais bien des conditions et de la sécurité des employés.

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