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Coronavirus : "On n’est pas du tout dans la situation de mars-avril", selon Patrick Pelloux - Europe 1

INTERVIEW

Alors que les admissions à l’hôpital en lien avec le coronavirus augmentent, les projections indiquent qu'une forte tension sur les places disponibles pourrait survenir d'ici trois semaines. Patrick Pelloux, président de l'Association des médecins urgentistes de France, s'est voulu plus optimiste dimanche au micro d'Europe 1. "On n’est pas du tout dans la situation que l’on a connue en mars-avril, où l'on ne connaissait pas la maladie", affirme-t-il.

"Pour l’instant il n’y a pas d’afflux massif", lâche Patrick Pelloux. Dans cette lutte contre l'épidémie, l'expérience acquise lors de la première vague est déterminante. "Là, on sait comment [la maladie] va évoluer, on sait ce qu’il faut faire, on a perfectionné les traitements", précise-t-il.

Samedi pourtant, le directeur de l'Agence régionale de Santé d'Île-de-France précisait sur Europe 1 que déjà 20% des lits en réanimation étaient occupés par des patients atteints par le Covid-19. Pour le président de l'Association des médecins urgentistes de France, ce chiffre important s'explique en partie par des mesures de précaution visant certains patients ayant besoin de fortes doses d'oxygène.

La grippe saisonnière en plus du Covid-19 ?

Les sources d'inquiétude restent nombreuses. Selon Patrick Pelloux, une tension existerait déjà, du fait de l'addition des malades du Covid-19 et des autres patients. "Il y a une tension sur les lits […] qui va poser problèmes dans les jours qui viennent." De plus, il appelle les Français à se vacciner contre la grippe saisonnière pour se protéger, protéger les autres ainsi que le personnel soignant. Le cumul des deux épidémies pourrait avoir des conséquences désastreuses.

"Moi, Je suis assez optimiste", conclut Patrick Pelloux. "C’est la première fois dans l’histoire de France que l’on dit aux gens de porter des masques, de se laver les mains […] tout cela va diminuer le risque de transmission du virus de la grippe, en plus de celui du coronavirus."

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