
Avec Omicron, quels symptômes ?
Selon Santé publique France, le sous-variant BA.2 d’Omicron représentait 73 % des cas au 14 mars. Il « touche essentiellement la sphère oropharyngée, c’est-à-dire la bouche, la gorge, les narines, etc. », note Philippe Amouyel, qui précise que cela « explique sa plus grande contagiosité ».
« Le symptôme le plus fréquent est l’asthénie, donc la fatigue, reprend-il. Puis il y a la toux, la température et les maux de tête. On trouve aussi le mal de gorge à la déglutition, qu’on avait bien moins souvent avec les précédents variants, puis les douleurs dans les muscles et le nez qui coule. Enfin, on constate plus souvent des troubles digestifs, avec des vomissements et des diarrhées, en particulier chez les enfants. Ça ressemble à un syndrome grippal ». L’épidémiologiste ne note en revanche « quasiment plus d’anosmie et d’agueusie, donc la perte du goût et de l’odorat, alors qu’avant c’était l’un des signes caractéristiques du Covid ».
Que faire en cas de test positif ?
Quelle que soit sa situation vaccinale, l’individu positif au Covid-19 doit s’isoler. S’il dispose d’un schéma vaccinal complet ou qu’il a contracté le virus il y a moins de 4 mois, cet isolement dure cinq jours. Il doit alors effectuer un test antigénique. Si celui-ci est négatif, il peut sortir, à condition de ne pas avoir de symptômes depuis 48 heures. Il doit en revanche rester deux jours de plus en isolement si le test antigénique est positif. Pour les non-vaccinés et ceux n’ayant pas reçu leurs trois doses, l’isolement dure sept jours, moment où un test antigénique doit être effectué. S’il est négatif sans symptôme depuis 48 heures, alors la quarantaine est terminée. Dans le cas contraire, il faut aller jusqu’au dixième jour pour retrouver la liberté. Au-delà des sept ou dix jours, aucun test n’est nécessaire.
Que faire si je suis cas contact ?
Depuis le 21 mars, celui qui a côtoyé une personne testée positive au Covid-19 n’a plus à s’isoler, qu’il soit vacciné ou non. Évidemment, les autorités conseillent de limiter au maximum les contacts et de respecter les gestes barrières en attendant de réaliser un test (antigénique, PCR ou autotest) à J+2 après la rencontre à risque.
Combien de temps reste-t-on positif ?
La question est plus complexe qu’elle n’y paraît. Si l’on écarte les autotests, moins fiables, deux types de tests existent : les PCR et les antigéniques. Ces derniers, réalisés en pharmacie, donnent un résultat en moins de 30 minutes. Chacun d’eux recherche des caractéristiques différentes du coronavirus. Les premiers traquent son matériel génétique, l’ARN, alors que les seconds détectent les « protéines d’enveloppe du virus, c’est-à-dire sa forme active », explique Philippe Amouyel.
« Quand vous êtes guéri, vous n’avez plus de virus dans sa forme entière, donc détecté par un test antigénique, reprend le chercheur. En revanche, on peut encore héberger des débris de virus dans lesquels on retrouve facilement de l’ARN ». Résultat : plusieurs semaines après la guérison, une personne peut encore être positive à un test PCR alors qu’elle ne l’est plus depuis longtemps à un test antigénique. « Le PCR peut être positif, mais ça ne veut pas forcément dire que vous êtes contagieux », résume le chercheur, raison pour laquelle les malades n’effectuent que des tests antigéniques.
Combien de temps reste-t-on contagieux ?
https://news.google.com/__i/rss/rd/articles/CBMigAFodHRwczovL3d3dy5zdWRvdWVzdC5mci9zYW50ZS9jb3ZpZC0xOS1zeW1wdG9tZXMtY2FzLWNvbnRhY3QtdGVzdC1wb3NpdGlmLW9uLXZvdXMtZXhwbGlxdWUtdG91dC1jZS1xdS1pbC1mYXV0LWZhaXJlLTEwMzQ1ODQ2LnBocNIBAA?oc=5Bagikan Berita Ini
0 Response to "Covid-19 : symptômes, cas contact, test positif... On vous explique tout ce qu’il faut faire - Sud Ouest"
Post a Comment