Près de 900 cas de variole du singe ( « monkeypox » en anglais) ont été recensés dans le monde ce vendredi… dont 51 en France. Dans le détail par région, il y en a 37 en Île-de-France, 6 en Occitanie, 4 en Auvergne - Rhône-Alpes, 2 en Normandie, 1 dans les Hauts-de-France et 1 en Centre-Val de Loire. Ce bilan, communiqué par Santé publique France, va forcément s’alourdir étant donné que des cas suspects font l’objet d’investigations. Mercredi, seuls 33 malades avaient été recensés.
Pour la première fois, l’agence sanitaire a également dévoilé ce vendredi soir de nombreux éléments de profil. 43 des 45 cas identifiés jeudi ont pu être investigués. Il s’agit uniquement d’hommes, âgés entre 22 et 63 ans. Deux d’entre eux sont immunodéprimés, un a été hospitalisé, mais aucun n’est décédé.
La majorité (mais pas la totalité) de ces malades sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, « sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique » en Afrique. 22 d’entre eux avaient voyagé à l’étranger avant le début de leurs symptômes, mais la plupart ne sont pas en mesure de dire qui les a contaminés.
N’importe qui peut être touché
Ces informations sont cohérentes avec celles observées à l’étranger. Parmi 190 cas identifiés mercredi au Royaume-Uni, 87 % sont âgés de 20 à 49 ans et au moins 111 sont des hommes homosexuels ou bisexuels (et ayant fréquenté des bars, saunas et applications de rencontre gay).

Concernant l’âge, les plus de 50 ans sont a priori protégés contre le monkeypox puisque beaucoup d’entre eux ont été vaccinés contre la variole « classique », éradiquée à la fin des années 1970. Or, ce vaccin apporte une sorte de protection « croisée ». S’agissant de l’orientation sexuelle, plusieurs éléments (hasard des plusieurs clusters, dépistage plus réactif, comportements plus à risques, etc.) peuvent expliquer pourquoi les homosexuels et les bisexuels sont davantage touchés.
Pour autant, les instances sanitaires s’accordent à dire que tout le monde, quelle que soit son orientation sexuelle, peut être touché. En l’état actuel des connaissances, la transmission se fait essentiellement par contact rapproché, notamment lors des rapports sexuels.
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