L'Organisation Mondiale de la Santé a indiqué la "nature urgente" que représentait l'épidémie de variole du singe.
Actuellement, plus de 3 413 cas de variole du singe ont été répertoriés dans 50 pays différents. Si l'OMS a choisi de ne pas considérer l'épidémie de Monkeypox comme une urgence de santé publique de portée internationale, la situation sanitaire continue tout de même de s'aggraver.
Dans un communiqué publié ce lundi 27 juin, l'OMS a cependant relevé "la nature d'urgence de l'évènement", notamment en Europe où le risque sanitaire est considéré comme "élevé".
L'Europe au cœur des préoccupations
L'OMS considère que le risque pour la santé publique demeure modéré au niveau mondial. Cependant, au niveau régional, le risque devient élevé pour l'Europe, à cause "d'une flambée géographiquement étendue". Pour les scientifiques, la situation "nécessite des efforts de réponse intenses".
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L'OMS a par ailleurs indiqué qu'elle pourrait reconsidérer d'ici quelques semaines, l'état d'urgence de l'épidémie.
De nouveaux paramètres qui pourraient redéfinir les enjeux de cette
L'ampleur prise par la variole du singe pourrait être exacerbée par la multiplication de "caractéristiques atypiques" de la maladie. Cela complique un diagnostic juste, et participe donc à une plus forte propagation du virus.
Il s'agit par exemple de lésions cutanées minimes, parfois localisées dans la région génitale, qui ne propagent pas forcément. Dans certains cas, ces légères lésions sont antérieures aux symptômes grippaux. Certains patients ne développent même pas de lésions cutanées. Par ailleurs, des douleurs anales, parfois suivies de saignements, sont également symptomatiques de la variole du singe.
Cependant, l'OMS relève la venue prochaine d'un médicament viral nommé "Tecorivimat". Selon l'agence de santé, "des résultats fiables et interprétables sur sa sécurité et son efficacité" sont attendus.
Après le vaccin, un premier médicament : l'antiviral Tecovirimat peut désormais être donné à des malades du #monkeypox.
Non commercialisé en France, il a été autorisé par l'EMA sur la base d'études menées chez des animaux et des personnes non infectées.https://t.co/0DD7ze4yjs pic.twitter.com/reQoUUdtHo
— Nicolas Berrod (@nicolasberrod) June 28, 2022
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