Il y a quelques jours, l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine a révélé que cinq cas de virus du Nil occidental avaient été détectés chez l'Homme en Gironde. On fait le point sur cette maladie liée aux moustiques et aux oiseaux.
Pas de panique. Si le virus du Nil occidental a bien été détecté en Gironde chez cinq personnes différentes, comme l'a rapporté le 1er août dernier l'Agence régionale de santé de Nouvelle-Aquitaine dans un communiqué, les autorités sanitaires expliquent aussi qu'ils connaissent bien cette maladie et qu'il n'y a pas de quoi s'inquiéter.
On fait le point sur la situation et sur ce que l'on sait de cette maladie.
Cinq cas identifiés
L'Agence régionale de Santé a recensé cinq cas de virus du Nil occidental en Gironde. Les premiers signalements datent du 27 juillet chez une personne résidant à Bordeaux. Elle précise néanmoins qu'un seul signalement des autorités de santé n'a pu être avéré pour le moment, les quatre autres étant "en cours de d'investigation".
Habituellement, les cas de virus du Nil occidental sont recensés sur le pourtour méditerranéen, en région Paca et en Occitanie, détaille l'ARS, et il est rare que des infections puissent se produire au-dessus de cette limite géographique.
Transmission
C'est par les moustiques du genre Culex qu'est transmis ce virus du Nil occidental, eux-mêmes contaminé par des oiseaux infectés, précise notamment l'ARS. Le culex est à différencier du moustique tigre, moins endémique. Il s'agit d'une espèce commune en France, préexistante à celle de son cousin à rayures.
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Après avoir piqué un oiseau porteur du virus, le petit insecte s'attaque à un être humain qui peut alors contracter la maladie. Par contre, et c'est ce qui est rassurant, le processus de contamination s'arrête là puisque aucune transmission ne se fait d'Homme à Homme.
Symptômes
Dans près de 80 % des cas recensés , l'infection est asymptomatique, assure l'ARS. Mais des symptômes peuvent toutefois survenir chez une personne sur cinq : fièvre, douleurs, maux de tête...
Chez une personne sur cent, le virus peut provoquer des complications neurologiques dans ses formes les plus graves, surtout si le sujet est immunodéprimé, avertit encore l'agence régionale.
Pour éviter ces formes plus sévères, les autorités recommandent de prévenir toutes les infections en veillant à se protéger des piqûres de moustiques et à éviter de favoriser le développement de ces insectes en laissant des plans d'eaux stagner par exemple.
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