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Covid : dans les pharmacies du Mans, le retour des cas positifs - France Bleu

Depuis quelques semaines, en Sarthe, les masques réapparaissent de plus en plus sur nos lieux de travail, dans la rue, dans les salles de classe. En cause, le retour du covid ! Difficile à évaluer en chiffre car depuis le mois de juillet, il n'y a plus de comptabilité nationale des cas : une loi a mis fin SI-Dep le « système d’information de dépistage »  qui permettait de suivre l'évolution de l'épidémie en direct et par région, mais sur le terrain, le constat est là.

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Un constat empirique

Dans la pharmacie des Jacobins, le constat est là, de 0 autotests vendus entre le mois de mars et le mois de juillet, on est passé à une petite dizaine de tests vendus par jour, quant aux tests antigéniques, entre 6 et 8 par jour, avec 50% de positivité. Virginie Vivet, la pharmacienne les a donc rangés à portée de main, sous la caisse : "On sent qu'il y a une demande supplémentaire et qu'il y a de plus en plus de cas, alors qu'on en voyait quasiment plus. Mais les gens ne s'inquiètent pas trop... ils viennent en disant "J'ai un petit rhume, j'ai un peu de fièvre. Ça doit être la grippe" Mais ce n'est pas la grippe cette saison ! Et souvent, ils tombent des nues sans penser que c'est le covid!"

C'est exactement ce qui est arrivé à Mikaël, qui se rend en pharmacie pour acheter masques et tests car sa fille a contracté le covid à l'école, ils sont cinq dans sa classe dans le même cas : "C'était la surprise de la rentrée.  je ne pensais pas qu'il était revenu!  " Pourtant il respecte bien les gestes barrières au travail : il se lave régulièrement les mains, il nettoie souvent son poste... la seule exception, le masque. Il s'en est débarrassé lorsqu'il n'a plus été obligatoire, comme beaucoup. Devoir le porter à nouveau de l'enchante pas, mais c'est passager : "il va y avoir des fortes chaleurs en plus... on est pas ravi ! Mais on va faire avec... "

La seule vraie différence par rapport aux dernières vagues : les arrêts maladies et l'isolement ne sont plus obligatoires. La fille de Mikael continue d'aller en classe, en portant un masque, et la plupart des travailleurs continuent à se rendre sur leur lieu de travail. Virginie Vivet, la pharmacienne, a donc quelques conseils, car respecter les gestes barrières est donc très important lorsqu'on est contaminé : "il faut continuer les gestes barrières, le port du masque, se nettoyer les mains. Le risque en fait, c'est de transmettre quand on est sans masque. Donc ce sont les repas en famille, avec les collègues, etc., À la maison, de façon souvent, c'est souvent trop tard puisque de toute façon, on est contagieux deux jours avant les premiers symptômes. Donc en général, quand il y a quelqu'un qui l'a dans un foyer, les gens vont être malades les uns après les autres. Après, il faut bien soigner les symptômes en fonction de ce qu'on a, le nez coule, on va mettre des gouttes aussi. Si on tousse, on prend du sirop, des pastilles pour les maux de gorge. Pour la fatigue, prendre des choses qui boostent un peu comme du ginseng, du guarana, des vitamines pour donner un petit coup de pêche. Parce qu'en fait, on est fatigué, souvent pendant trois semaines"

Une tendance à la hausse dans les Pays de la Loire selon Santé Publique France

Il reste cependant encore un chiffre régional publié par Santé Publique France, le taux d'incidence. Selon les données , dans les Pays de la Loire, les cas ont triplé entre le 7 aout et le 10 septembre : on est passé de 8 cas pour 100 000 habitants à 33 cas pour 100 000 habitants, un chiffre sous-estimé, car il se base uniquement sur les PCR positifs mais ne tient pas compte des tests antigéniques réalisés en pharmacie.

Mais cette diminution du traçage est aussi représentative de l'évolution de la prise en charge de cette maladie, mieux prise en charge aujourd'hui qu'en 2020, 2021 et 2022. Selon la présidente du syndicat des Pharmaciens de Sarthe, la prise en charge se rapproche de plus en plus de la grippe : "Tout évolue. Heureusement, la pathologie s'est atténuée, Donc c'est une prise en charge qui est différente. Aujourd'hui, on va prendre en charge le covid comme on va prendre en charge la grippe. Et donc il y a une campagne vaccinale qui redémarre, qui a été avancée par le ministre de la Santé. La campagne vaccinale de la grippe démarre le 17 octobre et le covid, c'est le 2 octobre. On a des appels, des demandes, des patients qui veulent se faire vacciner et la cible, c'est la même que la grippe, c'est-à-dire les plus de 65 ans, notamment les femmes enceintes, les personnes qui ont des pathologies lourdes comme des pathologies cardiaques, du diabète. Donc on peut faire les deux vaccinations ensemble"

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