Mais non, ce n’est pas la bûche ! Ni les huîtres ? Pas plus. Juste la gastro-entérite, un virus que l’on se transmet de personne...
Mais non, ce n’est pas la bûche ! Ni les huîtres ? Pas plus. Juste la gastro-entérite, un virus que l’on se transmet de personne à personne quand l’épidémie pointe son nez. Et depuis le début du mois de décembre, le virus s’est carrément installé, selon les dernières mesures épidémiologiques de Santé publique France Nouvelle-Aquitaine. « L’activité pour gastro-entérites aiguës (GEA) aux urgences, tous âges confondus, est en hausse constante depuis début décembre 2023. La proportion de passages aux urgences pour gastro-entérites s’élève à 1,2 %, soit 305 passages la semaine dernière, pour toute la région. »
Gestes barrières
Dans les grandes villes, SOS Médecins est totalement saturé. Impossible d’obtenir un rendez-vous à Bordeaux par exemple, hier, après moult appels matinaux avant… minuit. Les médecins traitants sont pour beaucoup en congés. Les services d’urgences sont dans le rouge.
Pour limiter les contagions, il est donc conseillé d’appliquer à la lettre quelques mesures d’hygiène et de bon sens. La transmission des gastro-entérites aiguës virales étant majoritairement interhumaine, les mesures de prévention et de contrôle de ces infections sont essentiellement basées sur le lavage des mains avant de manger, après être allé aux toilettes et lors de la préparation des repas.
Car les mains constituent le vecteur majeur de transmission des gastro-entérites. Il faut savoir que ces virus peuvent être transmis par voie alimentaire lors de l’ingestion d’eau ou d’aliments, consommés crus ou peu cuits.
Les huîtres en cause
Santé publique France indique pour la région, une hausse des passages aux urgences pour symptômes gastro-intestinaux liés à une même origine alimentaire les 25 et 26 décembre. Ce mercredi soir, dans un communiqué, la préfecture de Gironde a fait part de plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives. Les symptômes sont semblables à ceux de la gastro-entérite aiguë. Les autorités ont pris la décision d’interdire temporairement la pêche et la commercialisation des coquillages sur le bassin d’Arcachon.
« Des analyses menées sur des huîtres en élevage sur le bassin d’Arcachon confirment la présence de norovirus » indique le communiqué de la préfecture.
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