Chronique «Aux petits soins»
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Alors que les couloirs de l’avenue de Ségur restent déserts en attente du prochain locataire, alors que les pénuries de médicaments se poursuivent, voire s’amplifient – l’Agence nationale de sécurité du médicament a enregistré l’an dernier 4 925 signalements, contre 3 761 en 2022 –, alors que la situation des urgences reste fragile, de vieux patients mourants sur des brancards comme l’a raconté ce week-end le journal le Parisien, alors qu’à l’inverse les franchises médicales n’ont jamais été en aussi bonne santé, au point de doubler leur prix, alors que tout semble gris enfin, voilà quelques raisons d’espérer dans le monde de la santé.
Le glenzocimab riche de promesses
Ainsi, ce traitement adjuvant sur l’AVC. Les accidents vasculaires cérébraux, cela fait peur. Et pour cause… Environ Français en sont victimes chaque année. La forme la plus courante, l’AVC ischémique (80% des cas) et non hémorragique, résulte de la formation d’un caillot dans les artères cérébrales. L’utilisation d’un nouvel antiagrégant, le glenzocimab, semble riche de promesses. Car aujourd’hui, quand le patient n’arrive pas trop tard dans un service de réanimation neurochirurgicale, le traitement consiste à dissoudre le caillot via l’injection d’un médicament qui fluidifie le sang. Une intervention complémentaire, la thrombec
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