Une étudiante de 19 ans est morte jeudi dernier à Lille. La jeune femme avait été contaminée par une bactérie de type méningocoque. Les autorités sanitaires ont tracé toutes les personnes avec qui la victime est entrée en contact ces derniers jours.
C'est un terrible drame qui s'est noué jeudi 8 février dernier : une étudiante de 19 ans est morte à Lille (Nord) après avoir été infectée par une bactérie de type méningocoque. Victime d'un malaise, l'état de santé de la jeune femme s'est brusquement dégradé. Sur place, les autorités sanitaires ont déployé un certain nombre de mesures. La Dépêche du Midi revient en plusieurs points sur ce qu'il s'est passé.
Que s'est-il passé ?
Les faits se sont déroulés jeudi 8 février dernier. Selon nos confrères de La Voix du Nord, une étudiante de 19 ans, inscrite en première année de médecine à l’Université catholique de Lille a été victime d'un malaise soudain, alors qu'elle se trouvait à son domicile. Les secours ont été avertis : des pompiers de la caserne Lille-Littré, accompagnés d'une équipe du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (Smur), se sont rendus sur place.
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Malgré l'intervention des secours, l'état de santé de la jeune femme n'a cessé de se dégrader. Dans un communiqué, l'Université catholique a indiqué que la victime avait fait l'objet d'une infection à une bactérie de type méningocoque.
Que sait-on sur cette bactérie ?
Cela fait plusieurs mois que les autorités sanitaires alertent sur une recrudescence des infections invasives à méningocoques (IIM). En novembre 2023, l'Institut Pasteur avait mis en évidence un "rebond sans précédent de la maladie après l’arrêt des mesures sanitaires mises en place pendant l’épidémie de Covid-19. Une situation concernant surtout les 16-24 ans. "Cette recrudescence de la méningite pourrait bien s’amplifier dans les mois à venir avec l’épidémie de grippe saisonnière, alerte par ailleurs l’Institut Pasteur. En effet, le virus de la grippe crée un contexte favorable au développement des bactéries méningocoques."
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Dans le détail, la méningite à méningocoques est une infection des fines membranes enveloppant le cerveau et la moelle épinière. La maladie se caractérise par des symptômes comme des raideurs au sein de la nuque, de la fièvre, une certaine confusion ou une altération de l'état mental, des céphalées, des nausées ou encore des vomissements. Elle se transmet "par des gouttelettes de sécrétions respiratoires ou pharyngées", décrit l’Organisation mondiale de la Santé. Un contact étroit à l’occasion d’un baiser, un éternuement, la toux ou la promiscuité avec une personne infectée favorisent la propagation de la maladie. Reste que la bactérie identifiée ici a une "très faible résistance à l'air" selon les autorités sanitaires. Aujourd'hui, la maladie est d'autant plus difficile à prévenir que les souches bactériennes de méningocoques aujourd’hui responsables de méningites ne sont plus les mêmes que celles qui circulaient avant la pandémie.
Quelles mesures de prévention ?
Dans ce contexte, l'Agence Régionalee de Santé des Hauts-de-France est entrée à la recherche des personnes avec qui la jeune étudiante de 19 ans est entrée en contact ces derniers jours. Un total de 13 personnes ont été identifiées : toutes ont été contactées par "les équipes de veille sanitaire". "Les étudiants les plus proches, qui ont côtoyé l’étudiante depuis le 30 janvier ont été contactés par les services de l’ARS pour bénéficier d’un traitement antibiotique", a de son côté expliqué l'Université catholique.
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