Gérard Edmond, victime d’un mélanome, raconte son combat contre la maladie qui a duré 20 ans. Cette forme du cancer de la peau, la plus rare mais aussi la plus grave, réputée très métastatique peut être évitée. Le dépistage est important et vital. En Martinique, près de 40 mélanomes sont diagnostiqués chaque année.
Gérard et Marie-Louise Edmond, deux retraités très marqués par leurs parcours médicaux témoignent volontiers pour informer la population des risques liés au cancer. Un combat au long pour Gérard. En 2008, son fils s’alarme d’une tâche de grande taille sur son talon. Le mélanome grandissait depuis des années.
(Re)voir le reportage de Delphine Bez et Patrick Jean-Guitteaud. Attention, certaines images peuvent heurter.
Un reportage de Delphine Bez et Patrick Jean-Guitteaud. •
Au début, j’ai vu une tache sur mon talon. Ça ne m’a pas inquiété plus que ça et puis elle a pris de l’épaisseur. C’est ce qui est grave. C’est l’épaisseur qui donne le taux de malignité. Je ne savais pas. Je regrette énormément parce que j’ai été ignorant. J’ai joué, j’ai perdu.
Gérard Edmond, retraité et administrateur de la Ligue contre le cancer (comité Martinique)
Malheureusement pour Gérard, ce mélanome est un cancer qui produit facilement des métastases. Opérations, chimiothérapies, rechute… Le pied, l'aine, le poumon puis une côte sont ensuite touchés.
36 mois d’hospitalisation, 45 séances de cette chimio, et aujourd’hui je m’en sort victorieux avec 91% de guérison. Le cancer ne se guérit pas totalement. C’est pour ça qu’on emploie le terme “rémission". Il y a un contrôle, un suivi qui doit être sérieux.
En Martinique, une quarantaine de mélanomes sont diagnostiqués chaque année.
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