Ce que l'on sait de la maladie qui touche l'entreprise belge de pommes de terre

Une mystérieuse infection frappe depuis plus d’une semaine les salariés de l’usine de pommes de terre Clarebout potatoes, situé à la frontière franco-belge, près d’Armentières. Quelque 70 employés ont été touchés et accueillis dans les hôpitaux du Nord.

Des maux de tête, de la fièvre et des courbatures. Des salariés de l’entreprise de transformation de pommes de terre Clarebout potatoes, située à Neuve-Église, à la frontière franco-belge, près d’Armentières, ont développé les mêmes symptômes depuis plus d’une semaine. Selon L a Voix du Nord, qui cite l’Agence régionale de santé (ARS), ils étaient, mardi, désormais 70 à avoir été touchés par cette mystérieuse pathologie.

D’après l’ARS, « ce n’est pas grave » et « la plupart » des employés « sont sortis ». Mais des investigations sont en cours pour déterminer les raisons de cette infection qui frappe spécifiquement les ouvriers de deux lignes de production, chargés de laver et trier les pommes de terre.

Silence radio de l’employeur

« Des analyses au sein de l’entreprise ont été effectuées, dont les résultats doivent être communiqués à l’agence flamande de santé », rapporte toujours La Voix du Nord. D’après le quotidien régional, l’enquête n’est pas judiciaire, mais elle est supervisée par une institution belge, le Service public fédéral de l’Emploi, plus spécifiquement par le service de Contrôle du bien-être au travail. Mais ni cet organisme, ni l’entreprise Clarebout, qui continuerait de tourner, ne semblent disposés à communiquer pour le moment.

Les employés convalescents aimeraient pourtant avoir des explications. « De lundi 24 à mercredi 26, je travaillais dans une usine contaminée mais je ne le savais pas ! », s’insurge l’un d’eux, cité par La Voix du Nord.

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