Guyane. Un décès lié à la fièvre jaune, 19 ans après le dernier cas

Dix-neuf ans après le dernier cas recensé, une personne est décédée de la fièvre jaune le 9 août en Guyane. Alors que le virus se transmet par la piqûre d’un moustique infecté, l’Agence régionale de santé rappelle que le vaccin, obligatoire pour se rendre sur ce territoire d’outre-mer, est la principale mesure de prévention contre la maladie.

Une personne est décédée le 9 août dernier de la fièvre jaune en Guyane a indiqué mardi l’Agence régionale de santé dans un communiqué.

Il s’agit du premier cas recensé dans la région d’outre-mer depuis 19 ans. « L’institut Pasteur de Guyane a confirmé lundi une infection par le virus de la fièvre jaune sur le territoire guyanais, pour la première fois depuis 1998 », explique ainsi l’ARS.

Des séjours en forêt

« Cette personne aurait pu être contaminée dans la zone de Oiapoque (commune frontière de la Guyane) au Brésil », ajoute le communiqué. La patiente avait « des antécédents de séjour en forêt près de Saint-Elie et dans la vallée de l’Oyapock (fleuve frontière avec le Brésil). » La précédente personne décédée de la fièvre jaune en Guyane (1998) était une Amérindienne originaire du territoire de Maripasoula (sud-ouest guyanais).

Le virus de la fièvre jaune se transmet par la piqûre d’un moustique infecté. Après une incubation d’environ une semaine, la maladie se caractérise par de la fièvre, des frissons, des douleurs musculaires, des maux de tête, des nausées et des vomissements. Des formes graves (hémorragies, troubles hépatiques, troubles rénaux) peuvent se développer dans 15 % des cas.

Un vaccin obligatoire pour aller en Guyane

« L’Agence régionale de santé et ses partenaires locaux […] rappellent que la vaccination est la principale mesure de prévention contre la fièvre jaune », insiste le communiqué. Une seule dose de vaccin suffit généralement à conférer une protection à vie contre la maladie.

Ce vaccin reste obligatoire pour se rendre en Guyane, même si les professionnels du tourisme réclament régulièrement de supprimer cette obligation qui donne, selon eux, une image négative du territoire. Le vaccin n’est en effet exigé qu’en Guyane dans toute l’Amérique du Sud.

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