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L’organisme prône avant tout une information et une prévention plus efficace. | FOTOLIA
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Quatre cancers sur dix pourraient être évités grâce à l’éducation, la prévention et le dépistage, selon le rapport annuel de l’Institut national du cancer. Des « modifications parfois modestes des comportements » pourraient suffire à changer la donne, estime l’InCa, notamment en matière de consommation d’alcool et de tabac ou en renforçant la vaccination contre le papillomavirus humain.
Parmi les 400 000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués en 2018, 40 % auraient pu être évités, selon l’Institut national du cancer (InCa) qui a publié son rapport annuel ce mardi 23 juillet. L’an dernier, 150 000 personnes sont mortes des suites de cette maladie. Dans le document intitulé « Une année porteuse d’espoirs », l’InCa affirme que « si nous nous mobilisions tous, nous pourrions éviter 160 000 nouveaux cas de cancer tous les ans ».
Alcool et tabac dans le viseur
L’organisme prône avant tout une information et une prévention plus efficace. Ainsi, alors que la cause unique du cancer du col de l’utérus est le papillomavirus humain (HPV), seules 21,4 % des adolescentes de 16 ans sont vaccinées. L’institut insiste également sur l’importance des frottis de dépistage. Les auteurs du rapport, relayé par France Info, rappellent que des « modifications parfois modestes des comportements » peuvent changer la donne.
Ils font notamment référence à la cigarette. Le tabac est en effet le premier facteur de risque cancéreux. 31 231 cas de cancer du poumon ont été diagnostiqués l’an dernier. La deuxième cause d’apparition de la maladie est la consommation d’alcool. Or, après des décennies de baisse, cette dernière s’est stabilisée en France ces dernières années.
Pour un « marketing social » auprès de la population
L’InCa recommande donc une large démarche d’éducation et parle même de « marketing social » auprès de la population. L’institut demande aux autorités sanitaires une communication ferme sur le sujet, ainsi que l’instauration de nouveaux dispositifs de mesure de la consommation destinés au grand public.
Le rapport rappelle que cinq ans après l’établissement du diagnostic, 63,5 % des patients atteints d’un cancer souffrent encore des séquelles de la maladie elle-même ou des traitements subis.
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