
De la fièvre, des maux de tête, des éruptions cutanées, une grosse fatigue, des douleurs musculaires et articulaires…
Le virus Zika, transmis par le moustique tigre, peut revêtir différentes formes selon l’individu piqué, allant de la plus bénigne aux plus graves.
C’est ce même virus Zika qui a été diagnostiqué, il y a plusieurs jours déjà, chez une habitante du quartier Godillot à Hyères. Une Hyéroise d’une quarantaine d’années s’était rendue chez son médecin traitant - qui avait alors signalé le cas - avant d’être dirigée vers un centre hospitalier.
Les investigations se poursuivent
Hier, l’Agence régionale de la santé a confirmé l’information, précisant que la patiente prise en charge "est aujourd’hui guérie" et qu’il s’agit du seul cas autochtone de Zika identifié en 2019, en France métropolitaine.
Autochtone signifiant que la personne a contracté la maladie sur le territoire national et non à la suite d’un voyage en zone contaminée.
Il est également précisé que l’ARS, Santé publique France et l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral Méditerranée (EID) poursuivent leurs investigations (entomologique et épidémiologique) pour déterminer l’origine du cas et éviter la propagation de la maladie.
Secteur traité mercredi matin
Peu d’informations ont toutefois filtré jusqu’à ce mercredi matin… Si ce n’est le placardage d’un affichage dans le quartier Godillot, où certaines artères ont été traitées.
Compétent en matière de lutte antivectorielle, le Conseil départemental du Var a mandaté l’EID, à la demande de l’ARS, pour procéder à ce traitement ciblé contre le moustique Aedes Albopictus (dit moustique tigre), autour de la résidence de la personne touchée par le virus Zika.
Cette opération a été réalisée, hier, à titre de traitement préventif exceptionnel.
Cela, afin d’éviter la mise en place d’une chaîne de transmission locale de la maladie. L’action a consisté, entre 4 et 8 heures, à pulvériser de l’insecticide sur la voie publique, dans le quartier Godillot.
D’autres mesures sont mises en place, comme la recherche du moustique tigre et le placement de pièges.
Des riverains inquiets
Des riverains étaient toutefois soucieux à propos de la cohabitation avec ce moustique. "Nous sommes proches de la clinique où il y a des personnes malades, très fragiles. Par ailleurs, ces moustiques pullulent dans une piscine délaissée depuis des mois dans le quartier. Que faire?" confiait un couple d’habitants.
Particuliers, que faire?
Traquer le moustique tigre, c’est comprendre qu’il se développe essentiellement chez les particuliers et en milieu urbain.
Ce moustique vecteur de virus (dengue, Zika, chikungunya) peut être combattu en limitant toutes eaux stagnantes. Parfois, un simple bouchon suffit pour que des larves se multiplient.
Pour limiter la prolifération, l’ARS préconise des mesures, comme:
- couvrir les réserves d’eau afin d’éviter la colonisation
- nettoyer les gouttières et caniveaux
- vider ou ranger tout récipient contenant de l’eau et éviter les dépôts sauvages.
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