Le Distilbène est interdit à la vente depuis 1977 en France, mais continue de faire parler de lui. Une nouvelle étude dévoilée par Le Parisien ce jeudi, réalisée par l'association DES France et financée par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pose des questions autour de symptômes apparus chez les petits-enfants de femmes qui ont pris ce médicament, prescrit pour éviter les fausses couches.
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Cette étude déclarative menée sur 759 petites-filles met ainsi en évidence un nombre anormalement élevé de cas du syndrome de Rokitansky, soit trois pour 4500, contre, normalement, un pour 4500. Ce syndrome se traduit par une absence totale ou partielle d'utérus. "C'est un signal qui mérite d'être creusé", commente Anne Wautier, une des gynécologues ayant participé aux travaux.
Vigilance renforcée
Côté laboratoire, UCB Pharma souligne qu'"il s'agit de résultats à partir d'une enquête déclarative. On ne peut pas en tirer de conclusions définitives mais cela pose de bonnes questions et redouble notre vigilance", assurant que le dossier "fait partie de nos priorités".
Des conséquences avaient déjà été mises en avant pour les enfants de la deuxième génération comme des risques accrus de cancer graves du vagin, d'autres cancers gynécologiques, de l'infertilité et chez les garçons, des malformations congénitales.
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