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Covid-19 : l'urticaire, nouveau symptôme cutané, que faire ? - Journal des femmes

On connaissait la fièvre, les courbatures, la fatigue, la diarrhée... mais le Covid-19 peut aussi entraîner des symptômes dermatologiques comme l'urticaire. Que faire quand ça arrive ? Quelle est la durée d'incubation de la maladie ? Les personnes les plus à risque de formes graves ? Les traitements utilisés ?

Fin 2019, des cas groupés de pneumonies surviennent en Chine dont certains mortels. Le 9 janvier, le virus responsable est identifié, il s'agit d'un nouveau coronavirus appelé Sars-CoV-2. En mars, ce virus très contagieux s'est répandu sur les 5 continents de la Terre et a contaminé plus d'un million de personnes dans plus de 180 pays, faisant 75 000 morts. Plus l'épidémie progresse, notamment en France, plus on en sait sur ce mystérieux coronavirus... 

Après avoir été baptisé nCoV-2019 dans un premier temps, ce nouveau coronavirus a été appelé SARS-CoV-2 (SARS pour "Syndrome Aigu Respiratoire Sévère" et CoV pour "COronaVirus"). Sa maladie a été nommée Covid-19 le 11 février 2020 par l'OMS pour signifier :

  • "Co" signifie "corona",
  • "vi" pour "virus" et
  • "D" pour " disease" ("maladie" en anglais).

Le chiffre 19 indique l'année de son apparition : 2019. "Nous avons dû trouver un nom qui ne faisait pas référence à un lieu géographique, à un animal, à un individu ou à un groupe de personnes" a précisé le directeur général de l'OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, pour éviter toute stigmatisation de la maladie.

pangolin animal chine coronavirus
Le pangolin possible hôte intermédiaire du coronavirus © 123RF- Rahmat Nugroho

Le SARS-CoV-2 appartient à la famille des coronavirus (comptant un grand nombre de virus) qui peuvent provoquer des maladies bénignes chez l'homme comme un rhume et des pathologies plus graves comme le Sras. La contamination est d'origine animale. L'épidémie est partie d'un marché local de Wuhan en Chine où étaient vendus des animaux sauvages. Actuellement, on ne sait toujours pas avec certitude quel animal en est responsable. Il pourrait s'agir de la chauve-souris où a été détecté un virus très proche du Sars-CoV-2. Le 7 février 2020, des scientifiques de l'Université d'agriculture du sud de la Chine ont identifié le pangolin comme un "possible hôte intermédiaire" soupçonné d'avoir transmis le coronavirus à l'homme. Ce petit mammifère consommé dans le sud de la Chine pourrait être impliqué comme hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l'homme. Le pangolin est un mammifère couvert d'écailles menacé d'extinction, dont la chair délicate est très prisée dans la gastronomie chinoise et vietnamienne. Dans un communiqué, les scientifiques expliquent qu'un animal peut être porteur d'un virus sans pour autant être malade et le transmettre à d'autres espèces comme l'homme. Après l'analyse de 1 000 échantillons, les scientifiques ont pu montrer que les génomes de séquences de virus prélevés sur les pangolins étaient à 99 % identiques aux virus retrouvés sur des personnes atteintes du nCoV, indique Chine Nouvelle. Rappelons que lors de l'épidémie de Sras de 2002-2003, l'hôte intermédiaire du virus était la civette, un petit animal au pelage gris dont la viande est consommée en Chine. La chauve-souris a, elle aussi, été à l'origine de transmission de virus à l'homme dont le Sras, le MERS en Arabie Saoudite mais aussi Ebola. 

Contrairement à la grippe qui s'installe brutalement, une infection par le coronavirus "se fait progressivement sur plusieurs jours" indique l'Institut Pasteur. Des malades rapportent des symptômes qui apparaissent sur une semaine et un temps de guérison assez long. "Dans plus de 80% des cas, les signes sont tout à fait mineurs. Ce sont des angines ou des rhinopharyngites" indiquait le Pr Karine Lacombe, cheffe de service des maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Antoine à Paris, lors d'un point de presse à la télévision le 28 mars 2020.

Premiers symptômes 

→ Parmi les premiers symptômes d'une infection au coronavirus figurent les signes du rhume ou d'un état grippal : un nez qui coule, un mal de tête (parfois violent chez certains malades du coronavirus), des courbatures et de la fatigue.

→ Parfois de la fièvre mais pas systématiquement. Au début de l'épidémie, lors des premiers cas de coronavirus, la fièvre était un signe d'alerte comme pour beaucoup d'infections. Aujourd'hui, certaines personnes positives au virus n'ont pas ou très peu de fièvre.

→ Des malades présentent aussi des yeux rouges avec une légère conjonctivite.

"Ressentir un essoufflement dans des activités simples chez soi est un signe qui doit alerter" a prévenu le Pr Jérôme Salomon le 27 mars. Il ne faut pas attendre que cela empire. Ce symptôme nécessite une téléconsultation ou un appel au 15.

Perte du goût et de l'odorat 

Plusieurs ORL et infectiologues français ont constaté la survenue d'anosmies (perte de l'odorat) brutales, souvent associées à une agueusie (perte du goûtmais sans obstruction nasale, chez des patients suspects ou confirmés COVID-19. Souvent chez des personnes "plutôt jeunes" selon le Pr Jérôme Salomon, Directeur général de la santé, et ayant des formes "peu sévères" de la maladie. Le coronavirus s'attaque aux cellules du système nerveux central, c'est comme ça qu'il va perturber le goût et l'odorat du malade, précisait le Pr Karine Lacombe.

Que faire ? Le Syndicat national des médecins spécialistes en ORL et chirurgie cervico-faciale (SNORL) recommande :

  • Aux personnes présentant de tels symptômes de rester confinées chez elles et de surveiller l'apparition d'autres symptômes évocateurs du COVID-19 (fièvre, toux, dyspnée). Appeler le médecin traitant si besoin. Ne pas s'automédiquer.
  •  Aux médecins de ne pas prescrire de corticoïdes par voie générale ou locale devant tout tableau clinique comportant une anosmie ou une dysgueusie aiguës.

"Dans l'état actuel des connaissances, on ne sait pas si les lavages de nez sont à risque de dissémination virale le long des voies aériennes. Il est donc recommandé de ne pas en prescrire, ce d'autant que ces anosmies ne sont pas habituellement accompagnées d'une obstruction nasale invalidante" expliquent les experts.

Quelle évolution ? "Selon les données préliminaires dont nous disposons, l'évolution naturelle des anosmies aiguës liées au COVID-19 semble souvent favorable" estime le SNORL

De l'urticaire

Dans un communiqué du 6 avril, le Syndicat national des dermatologues-vénérologues (SNDV) alerte sur les manifestations cutanées du Covid-19 afin de dépister le plus vite possible ces patients potentiellement contagieux (sans forcément de signes respiratoires). Un groupe WhatSapp de plus de 400 dermatologues (libéraux et hospitalo-universitaires), organisé par le SNDV, a mis en évidence des lésions cutanées, associées ou non à des signes de Covid. "Il s'agit d'acrosyndromes (aspect de pseudo-engelures des extrémités), apparition subite de rougeurs persistantes parfois douloureuses, et des lésions d'urticaire passagères" précisent-ils. 

Que faire ? Les patients qui ont des problèmes cutanés de ce type doivent consulter un dermatologue (téléconsultation ou autre), afin de s'assurer que celles-ci sont associées à un syndrome Covid+. 

Troubles digestifs : diarrhée...

Des malades déclarent aussi des troubles digestifs (diarrhées, vomissements...). Une étude américaine publiée en mars sur des patients atteints du coronavirus en Chine montre que sur 107 hommes et 97 femmes âgés en moyenne de 54,9 ans, près de la moitié (48,5%) s'est rendue à l'hôpital pour des troubles digestifs tels que de la diarrhée (29,3%), des vomissements (8%) ou des douleurs abdominales (4%). Ces symptômes étaient plus prédominants quand les sujets présentaient une forme grave de l'infection. Parmi les sujets atteints de troubles digestifs, sept n'avaient aucun signe d'atteinte respiratoire. En France, ce sont souvent les malades plus âgés qui rapportent de manifestations digestives.

L'OMS distingue plusieurs syndromes cliniques associés au SARS-CoV-2 : la maladie non compliquée, la pneumonie non sévère, la pneumonie sévère, le SDRA (syndrome de détresse respiratoire aigue), le sepsis et le choc septique. Dans les cas les plus graves de Covid-19, qui nécessitent une prise en charge médicale : des signes respiratoires (difficultés à respirer pouvant conduire à un syndrome de détresse respiratoire aiguë c'est-à-dire une défaillance des fonctions respiratoires).

Chez les enfants : toux ou difficultés respiratoires associées à l'un des signes suivants : cyanose, détresse respiratoire aiguë (geignement), signes de pneumonie avec un signe d'alarme : prise de boisson ou allaitement impossible, perte de connaissance ou convulsions.

Les personnes les plus à risque de développer une forme grave d'infection au coronavirus : 

  • personnes âgées de 70 ans et plus (même si les patients entre 50 ans et 70 ans doivent être surveillés de façon plus rapprochée) ;
  • patients présentant une insuffisance rénale chronique dialysée, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV
  • les malades atteints de cirrhose au stade B au moins
  • les patients aux antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle, ATCD d'accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, chirurgie cardiaque ;
  • les diabétiques insulinodépendants ou présentant des complications secondaires à leur pathologie (micro ou macro angiopathie) ;
  • les insuffisants respiratoires chroniques sous oxygénothérapie ou asthme ou mucoviscidose ou toute pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d'une infection virale ;

Les personnes avec une immunodépression :

  • médicamenteuses : chimiothérapie anti cancéreuse, immunosuppresseur, biothérapie et/ou une corticothérapie à dose immunosuppressive,
  • infection à VIH non contrôlé avec des CD4 <200/mn3
  • consécutive à une greffe d'organe solide ou de cellules souche hématopoïétiques,
  • atteint d'hémopathie maligne en cours de traitement,
  • présentant un cancer métastasé.

Les femmes enceintes à partir du 3e trimestre

Les personnes présentant une obésité morbide (indice de masse corporelle > 40kg/m2 : par analogie avec la grippe A(H1N1)

Comme pour beaucoup de maladies infectieuses, les personnes ayant des comorbidités, souffrant de maladies chroniques (hypertension, diabète), les personnes âgées (plus de 70 ans), immunodéprimées ou fragiles présentent un risque plus élevé. Dans les cas plus sévères, la maladie peut entraîner un décès.

Les enfants et les adolescents sont beaucoup moins souvent atteints de formes symptomatiques : ceux de moins 10 ans représentent 1% des cas, ceux de 10 à 19 ans 1% des 72 314 cas chinois décrits par Wu dans une étude publiée dans le Jama le 24 février 2020. Cette particularité est partagée avec l'infection à MERS-CoV et la grippe.

Deux publications sur Covid-19 concernent les femmes enceintes. L'une publiée dans le Lancet  porte sur 9 femmes, âgées de 26 à 40 ans, avec infection documentée à SARS-CoV-2 au troisième trimestre de grossesse et aucune comorbidité. Elle n'a pas montré de gravité particulière de l'infection en fin de grossesse et d'une transmission au foetus. L'autre concerne aussi 9 femmes enceintes (dont 1 grossesse gémellaire) et rapporte l'absence de différence dans la présentation clinique de l'infection.

La durée pour guérir du Covid-19 n'est pas vraiment fixée. Selon le Dr Gérald Kierzek, "au bout d'une quinzaine de jours quand on a des symptômes bénins. La guérison est spontanée sauf quand il y a une forme grave et qu'on se retrouve en réanimation où on a besoin d'oxygène, où on a une pneumonie et là on a besoin d'avoir des médicaments. Les malades de réanimation restent longtemps hospitalisés, c'est plus de 20 jours".

Pour les patients Covid-19 ne nécessitant pas d'hospitalisation et qui doivent donc restés confinés à domicile, le Haut Conseil de la Santé publique précise les critères de levée de confinement à savoir : une disparition de la fièvre et d'une éventuelle dyspnée à partir du 8e jour après le début des symptômes. Il est également recommandé de porter un masque pendant 7 jours après cette guérison en cas de contact avec une personne à risque.

Selon les dernières données scientifiques, il existerait deux souches circulantes du virus (L et S).

  • La souche S serait plus ancienne que la souche L. À ce stade, rien ne permet de confirmer si la mutation a eu lieu chez l'homme ou chez les hôtes intermédiaires (animal).
  • La souche L serait la souche circulante la plus sévère et la plus fréquente (70% des échantillons testés dans l'étude), tandis que la souche S serait moins agressive et moins fréquente (30% des échantillons).

"Grâce aux moyens de détection et aux mesures de lutte contre le coronavirus, la circulation de la souche L, plus sévère et donc plus facilement détectable, tend à diminuer" indique le gouvernement sur son site. Ce virus peut muter même si comme le souligne le Dr Gérard Kierzek "depuis décembre il n'a pas muté". Avant de rappeler que si la mutation du virus inquiète, elle n'est pas forcément plus dangereuse pour l'homme : "La mutation peut aller dans les deux sens, vers plus de virulence ou moins de virulence, plus de contagiosité, moins de contagiosité."

La durée moyenne d'incubation est de 4 jours avec une durée maximale de 12 à 14 jours

La particularité du nouveau coronavirus, en comparaison au Sras, au virus Mers ou à celui de la grippe, c'est sa forte contagion. "Le coronavirus du Sras n'était contagieux que quelques jours après le début des symptômes, 4 jours après. Ce qui laissait le temps de diagnostic et d'isoler les malades avant qu'ils aient contaminé d'autres personnes. Avec le Sras, tous les malades avaient des formes sévères donc ils étaient tous identifiés, on ne passait pas à côté de formes bénignes qui auraient pu être inaperçues. Avec ce coronavirus, la contagion commence avec le début des symptômes et parfois chez des gens qui n'ont pas de symptômesa expliqué le Pr Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur lors d'une table ronde au Sénat le 26 février 2020.

→ Un virus plus contagieux que la grippe : la transmissibilité du SARS-CoV-2 est supérieure à celle de la grippe saisonnière. Le RO ((nombre moyen de personnes auxquelles un malade risque de transmettre la maladie) se situe entre 2 et 3, quand il n'est que d'1 pour la grippe saisonnière. Le nouveau coronavirus serait particulièrement très contagieux car il est nouveau et que la population française n'y a jamais été confrontée.

Un test de diagnostic développé par le centre national de référence des virus respiratoires (Institut Pasteur) est disponible en France pour diagnostiquer une infection par ce nouveau coronavirus. Il est réalisé actuellement par une technique de laboratoire spécifique sur un écouvillonnage nasopharyngé dont le résultat peut être obtenu généralement en 4 heures. Aucun test commercial n'est disponible. Il y a :

  • un prélèvement systématique des voies respiratoires hautes (naso-pharyngé /écouvillons Virocult® ou aspirations)
  • un prélèvement des voies respiratoires basses (crachats, LBA, ATB) en cas d'atteinte parenchymateuse.

La France devrait proposer dans les semaines à venir des tests sérologiques recherchant la présence d'anticorps du Covid-19 dans le sang. L'objectif est d'évaluer le nombre de personnes qui ont pu rencontrer ce virus et être immunisées.

Aucun traitement n'a prouvé sa totale efficacité pour combattre le SARS-CoV-2. De nombreux essais cliniques testant l'efficacité de médicaments contre le coronavirus sont en cours et recensés par l'OMS.

  • Dans les formes légères de la maladie qui ne nécessitent pas d'hospitalisation : en cas de fièvre, il est conseillé de prendre du paracétamol et non des anti-inflammatoires qui peuvent faire flamber l'infection. Il faut surveiller l'évolution des symptômes et en cas d'aggravation avec difficultés à respirer, appeler le 15.
  • A l'hôpital, pour la prise en charge des patients atteints de formes plus graves, deux médicaments sont employés : "Il s'agit du Remdesivir qui avait été développé pour la fièvre hémorragique Ebola (et est réservé aux formes sévères chez les patients Covid-19) et un médicament encore plus ancien, le Ritonavir qui est un médicament anti VIH" indiquait Catherine Leport, infectiologue et membre de la mission Coreb, le 26 février au Sénat.

La chloroquine : Plaquenil...

Dérivé de la chloroquine, l'hydroxychloroquine a prouvé son efficacité sur 20 patients atteints du coronavirus et suivis par le Pr Didier Raoult à Marseille. Le 26 mars, cette substance active que l'on retrouve dans le médicament Plaquenil® (médicament initialement indiqué aux patients atteints de maladies chroniques comme le lupus et la polyarthrite rhumatoide) a été autorisée aux patients atteints du coronavirus, selon un décret publié par le Premier ministre Edouard Philippe et le ministre de la Santé Olivier Véran. Sa prescription, dispense et son administration peuvent se faire sous la responsabilité d'un médecin dans les établissements hospitaliers ainsi que, pour la poursuite des traitements des malades à formes graves à domicile.  Il en va de même pour le médicament Kaletra® (lopinavir/ritonavir). L'Agence du médicament a, cependant, mis en garde les professionnels de santé et les patients sur les risques cardiaques associés à ces traitements et rappelé qu'il ne fallait pas les utiliser en automédication.

  • L'essai Discovery pour tester 4 associations de médicaments

Un grand essai baptisé Discovery est par ailleurs lancé le 22 mars 2020 sur 3200 Européens atteints du coronavirus dont 800 patients français par l'Inserm pour analyser l'efficacité de cinq formules de traitements :

  • soins standards
  • soins standards plus remdesivir,
  • soins standards plus lopinavir et ritonavir,
  • soins standards plus lopinavir, ritonavir et interféron beta
  • soins standards plus hydroxy-chloroquine.

Cinq hôpitaux français participent au départ (Paris – hôpital Bichat-AP-HP, Lille, Nantes, Strasbourg, Lyon) puis d'autres centres pour arriver au moins à une vingtaine d'établissements participants. En Chine, une vingtaine d'essais cliniques sont en cours pour analyser l'efficacité de cette molécule chez des patients infectés par le SARS-CoV-2. L'hydroxycholoroquine (analogue de la chloroquine) utilisée dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde et du lupus fait également l'objet de deux essais en Chine dans la maladie COVID-19. Par ailleurs, une antibiothérapie est mise en place en cas de pneumonies. 

Le nouveau coronavirus se transmet entre les humains essentiellement par la salive, les gouttelettes (toux, éternuements), par contacts rapprochés avec des malades (poignées de mains...). Il peut aussi se transmettre par des surfaces contaminées (les coronavirus survivent jusqu'à 3 heures sur des surfaces inertes sèches et jusqu'à 6 jours en milieu humide). Un lavage de mains régulier (toutes les heures environ) et le port de masques participent à la réduction de la transmission du virus. "Pour ralentir la progression du virus dans la population, il nous faut donc éviter au maximum toute proximité et tout contact avec autrui, installer une barrière virtuelle entre les individus, se référer scrupuleusement aux consignes de gestes-barrière : confinement chez soi, respect de la distance entre les individus, lavage fréquent des mains au savon ou au gel hydro-alcoolique. C'est l'unique façon à ce jour de lutter individuellement contre la progression de l'épidémie. C'est notre devoir de le faire ", prévient le Dr Patrick Aubé, médecin généraliste.

Transmission via les selles

Comme l'indique le Haut Conseil de la Santé Publique dans un Avis rendu le 5 mars "le SARS-CoV-2 peut être retrouvé dans les liquides biologiques dont les selles. Toutefois, le caractère infectieux du virus détecté dans les selles chez certains cas n'est pas avéré et le risque de transmission fécale n'a pas été documenté". 

Transmission par les animaux

A l'heure actuelle, rien ne prouve que les animaux domestiques comme les chiens et les chats peuvent propager le virus et/ou être infectés par l'homme.

Transmission par l'eau : A ce jour, il n'a pas été rapporté de contamination par l'eau. "Cette maladie est à transmission respiratoire et probablement de l'animal à l'homme, mais la source n'est pas encore identifiée" explique le gouvernement français.

Le Covid-19 est une maladie très contagieuse. En l'absence de traitements vraiment efficaces pour la contrer, la prévention consiste à respecter plusieurs gestes barrières. 

• Vaccin : délai, pistes de travail...

Dès le début de l'épidémie de coronavirus en France, les chercheurs se sont affairés à mettre au point un vaccin contre ce virus très contagieux. Selon l'Agence européenne du médicament (EMA), un tel vaccin ne devrait pas être disponible avant au moins un an. Parmi les pistes envisagées, produire un vaccin à partir de celui de la rougeole ou du BCG (tuberculose). 

La mortalité du Covid-19 est importante chez les adultes62% des personnes décédées au 31 mars 2020 présentaient des co-morbibidités et 90% avaient 65 ans et plus.

Sur le mois de mars, l'âge moyen des décès enregistrés en France est de 80,5 ans et 59% des certificats concernent des hommes.

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