Les médecins-chercheurs du groupement hospitalier universitaire Paris psychiatrie et neurosciences ont constaté que les soignants étaient davantage contaminés par le Covid-19 que leurs patients, pour beaucoup traités avec la chlorpromazine.
La chlorpromazine est à l'essai pour tester un effet antiviral sur le Covid-19, indiquent les médecins-chercheurs du Groupe hospitalier universitaire (GHU) Paris psychiatrie & neurosciences dans un communiqué publié ce lundi 4 mai. La chlorpromazine est un antipsychotique utilisé depuis des décennies notamment dans le traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires.
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Baptisée reCovery, la première étude sur l’homme dans le monde débute au sein du GHU parisien en partenariat avec l’Institut Pasteur, explique le communiqué. "Les services de soins en psychiatrie constatent une faible prévalence de formes symptomatiques et sévères du Covid-19 chez les patients atteints de troubles psychiques" pourtant "à risque" (surpoids, troubles cardio-vasculaires), est-il expliqué.
D’après le GHU Paris psychiatrie & neurosciences, le même phénomène a été constaté dans d’autres hôpitaux de l’Hexagone, en Chine, en Italie et en Espagne. À l'hôpital Saint-Anne, situé au sein du GHU, les médecins-chercheurs ont constaté que "19% du personnel soignant ont contracté le Covid-19", contre "seulement 3% des patients hospitalisés", indiquent les chercheurs.
La chlorpromazine pourrait agir comme un inhibiteur de l’entrée du virus dans les cellules, ou endocytose. Ce phénomène serait opérant à des stades précoces, mais aussi tardifs, de l’infection.
Le premier médicament antipsychotique de l’histoire médicale est encore largement prescrit pour traiter des troubles relevant de la bipolarité ou de la schizophrénie.

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