Gynécologue-obstétricien à Lorient (Morbihan) et chercheur associé au Groupe hospitalier Bretagne Sud, le Dr Patrick Zemb inclut la vitamine D dans sa pratique depuis 2012.
« La conséquence la plus évidente de la carence en vitamine D est la baisse saisonnière de l’immunité (infections respiratoires aiguës, notamment virales, voire Covid-19) » , commente le praticien, co-auteur d’« une publication de référence » dans la revue Journal of global antimicrobial resistance sur le sujet.
« Simple et peu coûteuse »
L’Académie nationale de médecine recommande, elle aussi, d’assurer une supplémentation en vitamine D. Tout en soulignant que la substance « ne peut être considérée comme un traitement préventif ou curatif de l’infection au SRAS-COV-2 ; mais, en atténuant la tempête inflammatoire et ses conséquences, elle pourrait être considérée comme un adjuvant à toute forme de thérapie ».
De plus, poursuit l’institution, « l’administration de vitamine D par voie orale est une mesure simple, peu coûteuse et remboursée par l’Assurance maladie » .
Un protocole mis en œuvre depuis 2017
En 2016, Patrick Zemb découvre les travaux de Bruce Hollis, un référent américain de la vitamine D, qui met en évidence l’efficacité d’une prise quotidienne – et non ponctuelle – de vitamine D.
« Dans la prévention du Covid-19, c’est le point clef », insiste le gynécologue lorientais, qui cite aussi un article de scientifiques anglais, publié le 16 février 2021.
En 2017, après validation par le Pr Souberbielle (hôpital Necker à Paris), Patrick Zemb met en œuvre au sein de son cabinet un protocole correspondant.
Attention à l’automédication
« J’ai désormais un recul d’environ 1 500 dosages. Le dosage sanguin en plein hiver est très utile, à condition d’être effectué au moins deux mois après le début de la posologie-test. » Son approche devrait faire l’objet d’une publication à l’automne prochain.
La crise du Covid-19 met en lumière « ce qui est une évidence » pour Patrick Zemb, à savoir le rôle préventif de la vitamine D.
En dehors de pathologies déterminées, telle la sarcoïdose, « avec la vitamine D, le seul risque de surdosage est l’automédication ; il faut donc en parler au préalable avec son médecin traitant ».
Des soignants sensibilisés
Les recherches de Patrick Zemb trouvent écho à l’hôpital de Lorient : au sein du service de réanimation, les soignants exposés à des patients présentant une charge virale importante sont sensibilisés à la prise quotidienne de vitamine D.
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