
Les tests de dépistage du Covid-19 évoluent. Une nouvelle méthode vient d’être mise au point par des chercheurs français. Elle pourrait notamment permettre de découvrir, à partir d’un test PCR, si un patient est encore contagieux ou non. Cette nouvelle méthode pourrait également déceler de possibles formes graves, rapporte Les Echos, mercredi.
Aujourd’hui, un test PCR permet seulement de détecter des traces de virus dans le nez d’une personne. Mais dans un communiqué, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) affirme qu’il serait possible de mieux distinguer les patients. Selon les chercheurs il faudrait, pour cela, mesurer l’interféron de type I (IFN-I), une protéine qui agit contre le coronavirus lors d’une contamination.
[#Recherche] #Covid19 : vers un test diagnostique simplifié pour mieux identifier les sujets contagieux et ceux à risque de développer une forme sévère. Des résultats publiés dans le @JExpMed.https://t.co/Vtz3XSW7pA pic.twitter.com/bUKD8fCnz7
— AP-HP (@APHP) August 11, 2021
Adapter la période d’isolement en fonction des résultats
Grâce à une nouvelle technologie innovante, la mesure pourrait s’effectuer directement sur l’écouvillon prélevé pour le test PCR. Dans des travaux publiés dans le Journal of Experimental Medicine, les scientifiques affirment que le taux d’interféron est proportionnel à la présence du virus infectieux. Un taux important de cette protéine signifierait donc que le virus est actif et que le patient peut potentiellement contaminer d’autres personnes.
« S’il y a un peu de virus et pas d’IFN-I dans votre prélèvement, vous avez été malade mais n’êtes plus contagieux. A l’inverse, s’il y a une grande quantité de virus et d’IFN-I, cela plaide en faveur d’un isolement », explique le Dr Sophie Trouillet-Assant, chercheuse-associée signataire de l’étude. Par ailleurs, les chercheurs français ont fait une autre découverte, toujours concernant l’interféron de type I.
Les malades en réanimation souffrant d’une forme grave de Covid-19 présentaient trop peu de cette protéine pour qu’elle soit détectée. Ces patients produiraient en réalité des auto-anticorps anti-IFN-I, qui agissent ainsi contre l’action antivirale de la protéine. Ainsi, lors des tests PCR avec analyse de l’interféron, il pourrait être possible de détecter en amont de possibles formes graves chez les malades. Et des traitements plus ciblés pourraient même être mis au point.
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