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Covid-19 : malgré la reprise des contaminations, la troisième dose peine à trouver son rythme - Le Parisien

Rien d’affolant pour l’instant. Mais tout de même. Après une longue période de baisse, les courbes de circulation du Covid-19 n’affichent plus l’élan qui pouvait, il y a encore quelques jours encore, augurer un hiver enfin débarrassé du coronavirus. Le nombre de cas repart même à la hausse, une première depuis cet été : le taux d’incidence moyen dans l’Hexagone, observé à 43 cas positifs pour 100 000 habitants durant la première semaine d’octobre, pointait à 46 la semaine dernière.

Ce taux stagne depuis quelques jours, bénéficiant même d’un très léger recul (à 45,3 sur une semaine du samedi 9 au vendredi 15 octobre) que l’on doit à un nombre de tests anti-Covid monté en flèche la semaine dernière, juste avant la fin du remboursement pour ceux dits de confort.

La question de l’arrivée en France d’une nouvelle vague épidémique n’est pas encore à l’ordre du jour. Elle pointe pourtant le bout de son nez, alors que le seuil d’alerte, fixé à 50 cas pour 100 000 habitants, pourrait être une nouvelle fois atteint d’ici à la mi-novembre, une fois l’effet de la fin du remboursement des tests disparu. L’inquiétude vient également de situation préoccupante dans certains pays. En Russie, la barre des 1000 morts en vingt-quatre heures a été dépassée pour la toute première fois depuis le début de la pandémie. Aucun signe permet d’envisager une amélioration dans les prochaines semaines, alors que seulement 32 % de la population russe est pleinement vaccinée.

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Le préoccupant cas du Royaume-Uni

Le cas du Royaume-Uni, où les restrictions sanitaires sont histoire ancienne depuis le mois de juillet, est lui aussi préoccupant. Depuis deux semaines, les nouvelles contaminations oscillent entre 35 000 et 45 000 cas journaliers, avec un taux d’incidence de 410 cas pour 100 000 habitants relevé le 12 octobre, près de 10 fois plus qu’en France. Seuls la Roumanie, la Serbie et les pays baltes connaissent une situation pire.

Si 79 % des Britanniques âgés de plus de 12 ans sont vaccinés, les premières personnes à avoir été piquées subissent désormais une baisse d’immunité face au virus, un fait encore aggravé par l’utilisation massive du vaccin AstraZeneca, à l’efficacité moins élevée que celle de ses concurrents. Mi-septembre, le gouvernement britannique a lancé sa campagne de rappel, ouverte aux plus de 50 ans et aux soignants, mais seulement 41 % de ceux vaccinés il y a plus de six mois ont pour le moment reçu leur nouvelle injection.

La situation n’est pas aussi préoccupante en France, mais les autorités sanitaires font face à une problématique semblable pour la campagne de vaccination de rappel. Un peu plus de 18 millions de Français y sont éligibles à terme, dont environ 5 millions dès maintenant car vaccinés il y a plus de six mois : les plus de 65 ans et celles, sans condition d’âge au-dessus de 12 ans, ayant reçu le vaccin Janssen, souffrant d’une pathologie à haut risque, d’une comorbidité ou immunodéprimées. Les soignants et les proches des personnes immunodéprimées sont également concernés depuis quelques jours. Malgré l’ouverture de la campagne de rappel le 1er septembre, seulement 1,8 million de ces candidats à la 3e dose ont fait la démarche.

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Faire « d’une pierre deux coups » contre la grippe saisonnière

« Cette campagne a commencé bien trop lentement, reconnaît le ministère de la Santé. Mais on observe un sursaut et une accélération depuis deux semaines maintenant. La possibilité de se faire vacciner avec le produit Pfizer chez les médecins généralistes a certainement produit son effet, tout comme la campagne de spots TV lancée mercredi dernier (13 octobre). Cela n’est pas suffisant, on ne peut pas s’en satisfaire et nous allons tout faire pour inciter les personnes éligibles à prendre rendez-vous. » L’objectif, pour les pouvoirs publics, est de convaincre les personnes les plus âgées, et donc celles qui se sont fait vacciner parmi les premières dès les mois de janvier et de février cette année, de faire leur rappel alors que leur immunité s’amenuise jour après jour.

Au ministère de la Santé, on compte sur le lancement, à partir de vendredi, de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière pour doper celle des rappels anti-covid. Une façon de faire « d’une pierre deux coups », en misant sur le fait que les médecins de ville inviteront leurs patients à se faire piquer une troisième dose en même temps que celle contre la grippe. Dans un communiqué publié le 27 septembre dernier, la Haute Autorité de santé a validé cette double vaccination, évoquant même « un choix sûr lorsqu’il est possible ».

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