INFOGRAPHIES. Covid-19 : la décrue se poursuit en Occitanie, l'ARS ferme des centres de vaccination - LaDepeche.fr

l'essentiel De moins en moins de personnes hospitalisées, de moins en moins de personnes contaminées : la région Occitanie se remet lentement de la quatrième vague de Covid-19. Les autorités sanitaires se réjouissent d'une campagne de vaccination qui progresse : à ce point d'ailleurs de réorganiser l'offre de vaccination sur le territoire régional. 

La décrue se poursuit en Occitanie, même si elle est beaucoup plus lente qu'au début du mois de septembre. La région, qui a été lourdement frappée par la quatrième vague de Covid-19, compte de moins en moins de patients contaminés dans ses hôpitaux. Le bilan partagé par l'Agence Régionale de Santé ce 1er octobre dénombre 673 patients contaminés dans les établissements hospitaliers de la région : c'est 88 de mois qu'il y a une semaine.

Même constat dans les services de réanimation de la région : 148 patients qui ont développé une forme grave du Covid-19, sont actuellement en soins intensifs (soit 36 patients de moins que vendredi 24 septembre dernier). Sur le front de la mortalité liée au Covid-19 en revanche, le bilan est plus élevé qu'il y a 3 jours de cela. En une semaine, 28 personnes sont mortes du Covid-19 en Occitanie. 

Mardi dernier, le bilan de l'Agence Régionale de Santé dénombrait 25 décès liés au virus en une semaine. Depuis le début de l'épidémie, 6 165 personnes sont mortes du Covid-19 sur le territoire régional. 

Une réorganisation de l'offre de vaccination

L'organisme se réjouit cependant d'une campagne de vaccination qui progresse : "aujourd’hui en Occitanie [...] 86,3 % de la population de plus de 12 ans bénéficie d’une couverture vaccinale complète", affirment les autorités sanitaires. Par ailleurs, 90,3% de la population majeure de la région a fait l'objet d'au moins une première injection.

Les chiffres poussent d'ailleurs l'Agence Régionale de Santé à réorganiser l'offre vaccinale sur le territoire. "Ces évolutions se traduisent par un renforcement de l’offre de proximité réalisée par les acteurs du premier recours (médecins, pharmaciens, infirmiers..) et une diminution des capacités des centres de vaccination (fermeture, ajustement des horaires d’ouverture...)", cite l'ARS. 

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