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Creutzfeldt-Jakob : décès d’une technicienne travaillant sur les prions à Toulouse - ladepeche.fr

l'essentiel Une technicienne à la retraite de l’Inrae-Ecole vétérinaire de Toulouse est décédée le 4 novembre de la maladie de Creutzfeldt-Jacob. Elle avait travaillé dans un laboratoire de recherche sur les prions. Les travaux de recherches ont été suspendus.

Une employée à la retraite d’un laboratoire de l’Institut national de recherche pour l’agriculture qui possède une unité mixte de recherche avec l’Ecole nationale vétérinaire de Toulouse (ENVT) a succombé, au début du mois de novembre, à la maladie de Creutzfeldt-Jakob, une affection neurologique très agressive. Cette technicienne travaillait en contact avec des tissus biologiques infectés par des prions, explique Le Monde, qui a dévoilé l’information, mardi 30 novembre.

Deuxième décès en quelques mois


Ce décès a jeté la stupeur parmi ses collègues, d’autant qu’il s’agit du deuxième cas survenu en deux ans. En effet, le 17 juin 2019, une autre technicienne de laboratoire de 33 ans, Émilie Jaumain, avait aussi succombé en peu de temps à cette maladie neurodégénérative incurable. Elle l’aurait contractée en 2010, après s’être accidentellement coupée lors de la manipulation de fragments de cerveaux de souris infectées par des prions, dans une autre unité de l’Inrae, à Jouy-en-Josas.
L’Inrae a confirmé le décès de cet ancien agent atteint de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), dont le cas a motivé la décision d’une suspension par les laboratoires publics des travaux sur les prions depuis juillet.

L’agent, qui avait travaillé dans un laboratoire de recherche sur les prions, était probablement atteint d’une forme de nouveau variant de la MCJ, selon Santé publique France, cité par l’INRAE. Santé publique France avait référencé la personne comme "cas probable" de MCJ sur son tableau épidémiologique de septembre. La manière dont la technicienne toulousaine a été infectée par le prion n’a pas encore été déterminée. Là encore, il se pourrait que la scientifique se soit "coupée lors de son travail", autour des années 2004 ou 2005, indiquent des syndicats cités par France 3, sans que l’information ait été confirmée par l’Inrae.

La recherche publique sur les prions suspendue

Une enquête interne au laboratoire commun Inrae-ENVT a été effectuée pour rassembler les éléments sur les conditions de travail et les sources possibles d’exposition de cet agent à la retraite.
La retraitée a pu également être victime de l’agent de l’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB, maladie aussi dite de la vache folle), après avoir ingéré de la viande contaminée ou simplement avoir contracté une forme sporadique de la maladie. Environ 150 personnes décèdent chaque année en France de la maladie de Creuztfeldt-Jacob.

Depuis la confirmation de ce nouveau cas en juillet, tous les travaux sur les prions effectués dans les laboratoires publics de l’INRAE, l’ANSES, du CEA, du CNRS et de l’Inserm ont été suspendus. Une suspension prolongée depuis, en octobre, jusqu’à la fin de l’année. Cette période doit permettre aux laboratoires de réévaluer l’ensemble de leurs mesures de sécurité, ainsi qu’à une mission d’inspection conjointe diligentée par les ministères de la Recherche et de l’Agriculture de rendre ses recommandations sur le sujet.

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