Covid des enfants : ces 3 symptômes d'un PIMS qui doivent vous alerter selon la Haute Autorité de Santé - Objeko

Pour les parents impactés par la maladie, le Covid des enfants n’est pas simple à gérer. On fait le point sur les signes ainsi les remèdes.

Comprendre la Covid des enfants de A à Z

Rappelez-vous. Pendant le premier confinement, on se demandait si les enfants étaient ou non impactés par cette étrange maladie. Visiblement, les anciens variants, à savoir Alpha et Delta ne les touchaient pas autant que leurs parents. Par contre, deux ans après le départ de cette catastrophe sanitaire, Omicron change la donne. Certes, il est moins virulent pour les adultes puisqu’il ressemble à rhume. Ce dernier dure généralement une semaine pendant laquelle nous devons éviter tout contact. Dans un même foyer, ce n’est pas si simple !

D’ailleurs, tout ce qui a attrait à la Covid des enfants nécessite de rester sur nos gardes. La Haute Autorité de Santé nous martèle qu’un « repérage précoce est essentiel« . En tout, il y a eu 932 cas en France. Or, depuis quelques semaines, on déplore que la présence de plus ou moins un tiers d’entre eux en réanimation. Alors que le débat autour du vaccin continue de semer le chaos sur la planète, il y a plus grave à régler. Quoi de plus déchirant d’emmener un tout petit aux urgences et de se rendre compte que la maladie a pris du terrain ? Cher lecteur, la rédaction d‘Objeko adresse ses condoléances à l’entourage de ce patient décédé. Dire qu’il n’a pas encore soufflé sa dixième bougie. Quel gâchis !

Savoir détecter l’avant

La Covid des enfants est souvent v*cieuse. En effet, au lieu de se déclarer après la contagion, il attend quelques semaines avant de se manifester. D’ailleurs, chose étrange, même si votre progéniture a eu une forme légère de la maladie, le PIMS peut également se propager dans son organisme et faire de redoutables dégâts. C’est tellement contradictoire avec ce que l’on a entendu jusqu’à présent !

En fait, ce qui devra vous préoccuper, c’est l’apparition de fièvre élevée dans la durée. D’une manière générale, la Covid des enfants les fatigue. Plus que jamais, ils ont des sautes d’humeur et sont irritables. Un moindre détail pour faire basculer la balance. D’ailleurs, quelques preuves comme un mauvais transit vous mettront la puce à l’oreille. De leur côté, les spécialistes décrivent « un état de choc ou des signes cutanéomuqueux ». Autrement dit, si vous voyez des « plaques rouges ou rosées plus ou moins étendues« , rendez-vous chez votre médecin traitant ou un expert de l’épiderme. Ce qui est déroutant, c’est qu’en fonction des cas, il existe ou non des démangeaisons.

…et l’après Covid des enfants ?

Février, la sensibilisation est très importante! Le nombre de cas risque d’être plus important. N’hésitez pas à partager 🙏🏻 #pims #covid Informer c’est protéger pic.twitter.com/D3cBzkczEp

— Familles des enfants victimes du pims covid (@FDEVPimsCovid) February 4, 2022

Comme pour les adultes, la Covid des enfants nécessite un test. D’ailleurs, par le biais de l’HAS, le Ministre de la santé rappelle que « toute suspicion de PIMS implique une prise en charge hospitalière sans attendre les résultats biologiques. » Soudain, le mot qui fâche est lâché et il va  choquer profondément les proches des patients hospitalisés. « Il s’agit d’une maladie grave avec un risque de décompensation cardiaque à la phase aiguë. »

Child deaths & hospitalisations are soaring. Even mild cases of Covid can cause serious complications, like PIMS, weeks later. Thousands of children are suffering. The “it’s mild” story the government has spun the public is another lie.
Sorry to destroy your denial narrative. pic.twitter.com/LZQSNttBcC

— SasasaG 🐝😷💙 3.5% (@LongCovidHell) February 3, 2022

Qu’on se le dise. Les équipes médicales mettront tout en oeuvre pour soulager ceux qui ont la Covid des enfants. Comme nous le précise l’organisme, « pour les patients ayant eu des atteintes spécifiques – notamment cardiaques – le suivi sera rapproché, coordonné et volontiers multidisciplinaire » ! En ce qui concerne les autres, le pédiatre n’hésitera pas à multiplier les analyses et à demander l’avis de confrères. Après que le pire soit passé et votre bambin hors de danger, « une consultation permettra d’évoquer la reprise de la scolarité et de l’activité sportive. » Quant aux doses du vaccin, pour une fois, la question ne se pose pas. Celui contre « le SARS-CoV-2 qui n’est pas recommandé pour l’enfant atteint« . Croisons les doigts pour que cette crise sanitaire soit bientôt derrière nous. Suite au prochain numéro d’Objeko !

Merci à nos confrères de l’Indépendant

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