Orange avec 6Medias, publié le mercredi 28 septembre 2022 à 12h55
Depuis cet été, l'identification de nouveaux virus, le Langya henipavirus puis le Khosta-2, suscite l'inquiétude. Pourtant, il n'y a pas de quoi s'alarmer, indique Le Parisien, mercredi 28 septembre.
Depuis la pandémie de Covid-19, la surveillance s'est renforcée autour de nouveaux virus.
En août dernier, le Langya henipavirus a suscité la curiosité des scientifiques et un flot de commentaires anxiogènes, tout comme le Khosta-2, ce mois-ci. Ces virus découverts ne sont néanmoins pas source de réelle inquiétude, rapporte Le Parisien, mercredi 28 septembre.
Dans la revue PLoS Pathogens, parue le 21 septembre, les auteurs d'un article ont testé les caractéristiques de deux coronavirus identifiés chez des chauves-souris en Russie, qu'ils ont appelés Khosta-1 et Khosta-2. Ils ont ensuite découvert que ce dernier infectait des cellules via le récepteur ACE2, comme le fait le SARS-CoV-2, et pouvait potentiellement contaminer des humains. D’où une inquiétude montante alors que le monde se remet encore de deux ans de pandémie.
Aucun cas humain de Khosta-2 n'a été recensé
"Il n’y a rien d’extraordinaire, dans la mesure où les chauves-souris peuvent héberger ce type de coronavirus qui utilisent ce récepteur ACE2. Mais cela ne présage absolument pas d’un passage à l’Homme", nuance toutefois Bruno Canard, directeur de recherche au CNRS à Aix Marseille Université, auprès du Parisien. Par ailleurs, aucun cas humain infecté par le Khosta-2 n'a été recensé.
"Cette découverte est intéressante car elle met en évidence la présence de nouveaux coronavirus au sein des chauves-souris. Cela nous incite à la vigilance et à la surveillance de ces virus, sans pour autant penser que chacun d’entre eux a un potentiel épidémique voire pandémique chez l’homme", explique Yannick Simonin, virologue et maître de conférences à l’université de Montpellier, auprès du quotidien.
"La surveillance est beaucoup plus fine"
Selon Bruno Canard, les scientifiques devraient découvrir davantage de nouveaux virus à l'avenir car "la surveillance est beaucoup plus fine" depuis la pandémie de Covid-19. "Ce n’est absolument pas surprenant de découvrir de nouveaux virus, car on les traque plus activement", abonde Yannick Simonin, auprès du Parisien. "C’est plutôt une bonne nouvelle, car les identifier précocement chez les animaux permet d’anticiper leur éventuelle apparition chez l’homme", conclut-il.
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