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La HAS souhaite, entre autre, que le professionnel de santé ou un tiers puissent informer le partenaire d’un patient avec le consentement de ce dernier.
SANTE SEXUELLE - Après les préservatifs gratuits, une loi sur le secret professionnel ? Pour prévenir les infections sexuellement transmissibles (IST), la Haute autorité de santé (HAS) propose de faire évoluer le cadre législatif afin « d’offrir au patient chez qui une IST est diagnostiquée la possibilité de choisir la manière d’informer son ou ses partenaire(s) et de favoriser ainsi l’initiation d’une démarche de notification ».
Dans un avis publié ce jeudi 9 mars 2023, la HAS précise : « L’idée serait que le professionnel de santé ou un tiers puissent informer le partenaire d’un patient avec le consentement de ce dernier. » Une possibilité qui n’est actuellement pas permise par le secret professionnel.
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#Communiqué | La HAS publie ses recommandations sur la démarche de notification aux partenaires, qui encourage les… https://t.co/uI0Sv20HgM
— Haute Autorité de santé (@HAS_sante)
La démarche dite de notification au(x) partenaire(s) est un outil de prévention majeur, rappelle la HAS. Elle vise en effet à interrompre les chaînes de transmission, en atteignant une population à plus haut risque, de façon à minimiser la morbidité et la mortalité associées.
Les IST en recrudescence chez les jeunes
La possibilité d’un traitement accéléré des partenaires (TAP) « devrait aussi être autorisée en France », estime la Haute autorité de santé, dont les avis sont généralement suivis par le gouvernement. Le traitement accéléré consiste à remettre au patient diagnostiqué avec une IST une ordonnance au profit d’un partenaire, sans consultation préalable de ce dernier. La réglementation actuelle ne le permet pas.
Une telle évolution de la réglementation permettrait « aux partenaires d’être traités au plus tôt, surtout en l’absence de symptômes et si l’on sait qu’ils ne s’adresseront pas à un médecin ou ne se rapprocheront pas du système de santé », estime la HAS.
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Les infections sexuellement transmissibles « sont en recrudescence chez les jeunes », selon Emmanuel Macron. D’après Santé Publique France, le taux d’incidence des diagnostics de chlamydia chez les femmes de moins de 25 ans est passé de 3,2 personnes sur 1 000 en 2018 à 5,2 sur 1 000 en 2021. Sur la même période, il a doublé chez les hommes de cette même tranche d’âge (de 1,4 sur 1 000, à 2,9).
Cette loi viendrait s’ajouter à la mesure concernant les préservatifs gratuits en pharmacie pour les moins de 26 ans, mise en place en janvier dernier. Cette dernière est pour l’instant un succès.
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